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Questions ouvertes

  • Le journalisme poubelle

    Il est intéressant de remarquer que l’on distingue couramment deux types de journalisme. D’un côté, on trouve le journalisme d’actualité sur les faits de société : un journalisme pur et de qualité. De l’autre côté et en opposition, on critique le journalisme people ou fondé sur les ragots … En quelque sorte, cela revient à opposer « Le Monde » à « Voici ». Cette idée a trouvé transposition à la télévision… où de la même façon, on a tendance à opposer différents types d’émission ou de chaînes. Comment ne pas faire plus confiance à BFM TV et ITélé pour traiter de l’actualité …

    Malheureusement, je me demande s’il n’y aurait pas lieu de parler de ces distinctions au passé ! Je ne dénigrerai pas la presse people, que je n’ai pas pour habitude de lire. Pourtant, il ne fait aucun doute qu’elle jouit d’une réputation assez douteuse quant à la véracité des propos qu’elle contient (propos qu’elle dément elle-même dans les numéros qui suivent) ; mais les lecteurs semblent savoir qu’un recul est nécessaire ! En tout cas, on se doute qu’il ne faut pas tout prendre pour argent comptant.

    Ma critique portera plus tôt sur les supports d’information que l’on caractérise par leur sérieux… On se rend compte que de plus en plus de médias sont épinglés pour leur mauvaise information voire leur désinformation ! Ne peut-on pas être choqué par une présentation de chaînes de télévision d’information dites « sérieuses », qui lors des évènements dramatiques de Haïti, nous diffuse des images tournées aux Etats-Unis ou en Asie bien avant le drame… comme des images du drame, images présentées comme inédites !

    La presse écrite n’est pas épargnée… Dans un grand quotidien paru le 05 février 2010, un des quotidiens les plus diffusés au niveau national, on avait le plaisir de lire la petite histoire du jour, en page de garde. A la lecture de cet article, on apprend qu’une famille a été évacuée par la police d’un cinéma en raison de la présence d’une fillette de 2 ans et demi. Selon l’article, l’exploitant n’a fait que respecter l’article 198 de l’ordonnance de préfecture de police de Paris du 1er janvier 1927, toujours en vigueur, qui interdit l’accès aux lieux de spectacle aux moins de 3 ans. Voulant en savoir plus sur cet article, j’appelle tout simplement la Fédération Nationale des Cinémas Français, où le juriste m’explique que cette ordonnance n’est plus en vigueur depuis 2 ans … Après avoir pris contact avec la Préfecture de police de Paris, j’ai la confirmation que cette ordonnance a été abrogée par un arrêté du 16 novembre 2007 ! Comment se fait-il que la journaliste n’est pas pris le temps de rechercher l’ordonnance en question, ni pris le temps de vérifier si cette ordonnance s’applique encore… Il est étonnant alors de voir le tumulte autour de cette banale histoire (il suffit de lire les articles de journaux, la reprise par des blogs ainsi que des forums de discussion) qui peut trouver une explication (justifiable ou non, tel n’est pas le problème… on peut d’ailleurs douter des différents récits qui sont faits de cette histoire) qui est tout autre que celle relatée par des journalistes.

    Il n’y a pas lieu de remettre en cause toute une profession… Cependant, la multiplication de ces erreurs, dont le seul but est bien souvent l’obtention du scoop ou de l’image choque ; risquent de nous offrir qu’une information de grande consommation… une information poubelle ! … on prend, on consomme, on jette !

    Les moyens de communication [Téléphone (avec une gratuité ou les forfaits illimités), Télévision (avec une multiplication et spécialisation des chaînes)… et aujourd’hui particulièrement Internet !] ont bouleversé l’accès à l’information et à la connaissance. Alors que ce développement devrait nous offrir un accès facilité à une information de qualité, il y a lieu – au contraire – d’être méfiant à l’égard de l’ensemble des sources d’information consultées : y compris des médias dits sérieux …

    Bien sûr, ce n’est qu’un avis personnel …   

  • L'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne : un faux-débat ?

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    Lors de son intervention télévisuelle ce jeudi 24 avril 2008, le Président de la République Française Nicolas SARKOZY est intervenu sur la question de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Il a déclaré : "J'ai toujours été opposé à l'entrée de la Turquie en Europe", et a souligné son intention de consulter les français par référendum sur cette question justifiant cette initiative par l'observation comparative entre différentes adhésions : "pas la même chose de faire entrer la Croatie, qui a 3 millions d'habitants, et la Turquie, qui en compte 100 millions". On peut rappeler que cette idée n’est pas innovante puisque le Président de la République Française Jacques CHIRAC avait fait une déclaration similaire à la fin 2004, affirmant que les français « auront leur mot à dire ».

    Je reviens tout juste de Turquie. Je souhaitai, avant même cette intervention présidentielle, alimenter le débat sur la question en formulant une interrogation personnelle. J'avais déjà prévu ce titre de "faux-débat"... l'intervention de notre Président vient renforcer ma conviction sur cette idée que voici !

    Comme je viens de l'indiquer, je reviens de voyage en Turquie. Je ne m'attarderai pas sur le côté touristique du pays, ni même sur les différences culturelles, etc... D'ailleurs, le but de cette note n'est même pas de faire partager un quelconque avis sur la question de l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne.

    Je souhaite simplement faire partager mon étonnement à une question que j'ai posé à notre guide pendant ce voyage. J'ai souhaité connaître la position des citoyens turcs compte tenu de la position des pays européens ainsi que de l'Union Européenne au regard de la demande d'adhésion de leur État. Est-ce que les turcs attendent avec impatiente cette adhésion… comment perçoivent-ils les débats européens …. J'ai alors été très surpris d'entendre qu'une majorité des turcs ne souhaitait pas cette entrée dans l'Union Européenne et y était largement opposé. Le guide a avancé un chiffre de 10% des citoyens turcs favorables à cette entrée, essentiellement les habitants des grandes villes telles que la capitale Ankara ou la mégapole Istanbul. Il est évident que ce chiffre reste à prendre avec beaucoup de recul tout comme cette déclaration du guide. Celui-ci a assuré au groupe de touristes français du refus des turcs d'entrée dans l'Union Européenne ; pire, il a demandé aux touristes français de voter "non" à une demande d'adhésion de leur État dans l'Union Européenne, ce qui (selon lui) rendrait service aux turcs ! Cette entrée dans l'organisation européenne serait l'unique volonté du corps politique.

    Sans trop s'étaler sur les questions sous-jacentes de cette adhésion (volonté politique, économique ...), encore moins sur le chiffre avancé ... une question me vient tout de même à l'esprit. On parle souvent du débat turcs au sein des pays européens, comme c'est le cas en France. Ce même débat raisonne au sein des institutions européennes. Pourtant, ce débat devrait avant tout alimenter les forums politiques turcs ! Je suis surpris d'entendre parler de référendum français sur la question de l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne ... alors que ce même référendum en Turquie n'a pas encore été organisé. D’ailleurs, je ne trouve aucune information sur cette question du point de vue turc (si vous avez des informations précises sur cette question, n’hésitez pas à me contacter pour que je puisse compléter cette note).

    Pourquoi ce "faux-débat" ? Avant de créer ce débat au sein des États membres de l'Union Européenne - devenant largement prématuré - , il semble impératif de connaître véritablement la position des turcs ... La question qui devrait se poser est : « quand sera organisé le référendum turc sur l’adhésion à l’Union Européenne ? ». Pourquoi alimenter un débat politique voire une crise politique, alors que l’on n’est même pas certain de son intérêt. Il semble que la décision d’adhérer à l’Union Européenne revient aussi aux pays candidats, et en premier lieu ses citoyens …

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  • Une simple question sur un cas précis: Respect à l'embauche ou gaspillage de l'argent public?

    En parcourant un livret éditée par la Commission Européenne, ("Au service des citoyens européens. Ce que la Commission Européenne fait pour vous", Série L'Europe en mouvement, 2006, 22 p), voilà ce que j'ai lu:

    Marta Sanz Fernandez, interprète espagnol, raconte:

    "J'ai également pu constater que la Commission appliquait vraiment l'égalité des chances en tant qu'employeur. J'étais enceinte de sept mois lors de mon entretien et je m'attendais qu'ils me demandent d'entrer en fonction après la naissance du bébé, mais ils m'ont dit "Félicitations, vous êtes engagée" avant de m'envoyer en congé de maternité un mois plus tard". (p: 21).

    Deux idées peuvent venir à l'esprit:

    - bravo, il y a un véritable respect de l'égalité des chances... dans n'importe quelle entreprise privée, cette femme n'aurait certainement pas été engagée.... du moins pas avant son accouchement.

    - ou une réaction d'étonnement: on engage une personne dont on sait qu'elle sera en congé de maternité pendant plusieurs mois, après seulement quelques semaines (ou jours) suivant son arrivée! Un véritable gaspillage de l'argent public!

    Quel est votre avis en la matière: un respect à l'embauche ou un gaspillage des fonds publics?

     

  • Doit-on soutenir financièrement la Palestine?

    Cette note fait partie de la catégorie "Questions ouvertes". Je ne donne que quelques éléments sur un thème et c'est à vous d'exposer votre avis et d'argumenter. Certaines questions n'ont pas éveillé le débat. Je pose aujourd'hui une question délicate concernant l'aide financière à la Palestine. Comme vous l'avez entendu, la Communauté Internationale [essentiellement l'Union Européenne (principal financier)] a décidé de suspendre l'aide financière à la  Palestine depuis l'arrivée du Hamas au pouvoir, qui ne reconnait pas l'Etat d'Israël et de fait crée un risque d'escalade des violences. Le Président de l'autorité palestinienne, Mahmud Abbas (chef de l'opposition politique), est venu dans plusieurs pays pour réclamer une aide financière: Turquie, Norvège, Finlande, Jordanie ainsi que la France. Jaques CHIRAC a répondu favorablement à cette demande et débloquera plusieurs centaine de millions d'euros.

    La question qui se pose alors: doit-on soutenir financièrement la Palestine?

    OUI:

    - 140 000 fonctionnaires ne sont plus payés depuis des mois, et le risque pour des milliers de personnes de tomber sous le seuil de pauvreté est imminent.

    - comme le propose le Président de l'autorité palestinienne, l'argent peut être versé par différents mécanismes empêchant le Hamas d'établir une redistribution.

    - la cessation de ce financement pourrait accélérer l'escalade extrémiste et conflictuelle dans la région du Proche-Orient.

    NON:

    - soutenir financièrement un Etat qui sombre dans un extremisme dangereux et développe des idées appelant au conflit ne peut pas être admis. Le soutient à des démocraties naissantes ou à des Etats en voie de respecter les droits de l'homme et l'Etat de droit est une priorité: la Palestine est un exemple inverse.

    - lors d'un reportage télé, un fonctionnaire interrogé explique qu'il n'est plus payé depuis 6 mois mais ne regrette pas d'avoir voté pour le Hamas. Pour lui, les responsables restent les occidentaux.

    - le versement d'une aide financière permettra forcément au Hamas de profiter de cet argent. Aucun signal fort envers la situation actuelle dans cet Etat ne sera lancé.

     

    Ce ne sont ici que quelques arguments en faveur des deux positions. Je lance le débat pour une raison principale. On entend souvent dire que l'Etat est déficitaire, que le déblocage de quelques millions d'euros semble difficile, les taxes sur le carburant asphyxient  actuellement de nombreuses activités professionnelles mais aussi de nombreux foyers, la précarisation dans notre pays s'accroit, des économies doivent être faites.... cependant, le déblocage de quelques centaine de millions d'euros s'obtient en quelques heures alors que la situation peut se trouver discutable. Je ne suis certainement pas contre l'aide aux pays en voie de développement, les pays dans une situation humanitaire difficile, des pays en voie de devenir une démocratie... ils sont nombreux encore, et ils ont besoin de notre aide financière. En l'espèce, la situation apparait plus complexe.

    Je m'oppose à une aide financière à des Etats ou principautés dont les ressources financières sont dejà largement démesurées (je vise expressement la Pincipauté de Monaco), ainsi que des Etats connaissant un régime totalitaire ne respectant pas les droits de l'homme.

    La situation complexe en Palestine demande de se poser la question, si l'on doit ou non aider cet Etat financièrement (bien que notre avis ne compte pas, la décision étant déjà prise).

    Et vous, quel est votre avis?

  • Messages de suicide sur un site web

    Question: 

    Bonjour,
    j'ai posté il n'y a pas longtemps un article où j'ai abordé un problème qui m'a fortement choqué : des messages de suicide dans les forums de http://www.ados.fr/. Je vous laisse l'adresse de l'article pour que vous puissiez en juger par vous-mêmes : http://litterablog.blogspirit.com/archive/2006/03/29/ados-fr.html .
    Merci de me donner votre avis.

    Daftwork

    Réponse:

    Je viens de lire votre article et voici le commentaire que je pense que l'on peut faire sur le plan juridique selon moi.

    Premièrement, il faut rappeler qu'un auteur de blog ou de site web est RESPONSABLE de ce qui est diffusé sur ses pages web, que ce soit les articles qu'il écrit lui-même ainsi que les commentaires laissés par des tiers. Sa responsabilité peut être engagée pour l'ensemble de ces écrits (voir mon article sur la responsabilité des bloggeurs: http://fxrd.blogspirit.com/archive/2006/02/24/7acde0aae2c0000898948d3656f9c8bb.html). Concernant les messages de suicide: le suicide n'est pas pénalement sanctionné, donc le fait d'indiquer son intention de se suicider n'est pas poursuivable en soi. Cependant, la provocation au suicide fait l'objet de l'article 223-13 du Code Pénal puni de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 Euros d'amende lorsque la provocation a été suivie du suicide ou d'une tentative de suicide. De plus, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75000 euros d'amende lorsque la victime de l'infraction définie à l'alinéa précédent est un mineur de quinze ans ( je précise cela puisque le site est destiné à un public jeune). La propagande ou la publicité en faveur de moyens pour se donner la mort est aussi sanctionné. DONC, selon le contenu des messages et les faits en présence, la responsabilité pénale des auteurs du site pourra être recherchée.

    Deuxièmement, le fait d'indiquer sa volonté de se suicider n'est pas pénalement sanctionnable. Cependant, n'est-il pas possible de rechercher la responsabilité des auteurs du site web pour non assistance à personne à danger? Dans le cas où une personne à connaissance d'un péril constant, grave et imminent pour l'intégrité corporel d'une personne, son absentation engage sa responsabilité. La Cour de Cassation reconnait que malgré que le suicide ne soit pas sanctionné pénalement, le fait de ne pas porter assistance à un individu dont le péril de son suicide est avéré, engage la responsabilité. Selon la Cour d'Appel de Paris: "la volonté d'une personne de mettre fin à ses jours par suicide, et donc de se mettre elle-même dans une situation de péril, ne dispense pas de l'obligation de porter secours, devoir d'humanité lié à la protection de la vie d'autrui ; doit être condamné pour non-assistance à personne en danger le prévenu dont le comportement témoigne de sa volonté de ne pas porter l'assistance qui s'imposait à la personne qu'il savait en danger, les conceptions du prévenu sur la liberté de chacun de choisir sa mort constituant seulement un mobile sans influence sur le principe de la responsabilité pénale " (Cour d'Appel de Paris 28 nov 1986). Les peines sont de 5 ans et 75000 Euros d'amende. Tout le problème en la matière est la difficulté sur la sincérité du message: message avéré ou plaisanterie de mauvais goût. La teneur du message conditionne cette responsabilité. Par exemple, on ne peut pas considérer qu'il y a un risque imminent si la personne a menacée de se suicide dejà des dizaine de fois. Dans ce cas, le péril n'est pas incontestable. La situation est donc assez délicate compte tenu que cela se passe via le web.

    Dans le doute, il serait nécessaire que les auteurs du site web contactent les services de police pour leur signaler ces risques de suicide. Les autorités compétentes prendront en charge ce risque et feront les démarches nécessaires.

     

  • L'attitude de Silvio Berlusconi: dictateur des temps modernes?

    Le Président du Conseil italien Silvio Berlusconi a subi de nombreuses critiques: alliance avec l'extrême droite, quasi-monopole des médias, corruption.... Homme le plus riche d'Italie, un des hommes les plus riches du monde, des soupçons pèsent sur l'obtention de cette fortune....

    Aujourd'hui, il possède un magnifique pouvoir économique, médiatique et aussi politique! Pourtant les dérapages ne manquent pas.

    Nouvel exemple:  son intervention télévisée sur une chaîne publique où il s'est d'abord plaint de ne pas avoir assez la parole, avant de perdre son calme et de critiquer la journaliste lui répétant d'être de gauche, très à gauche. Avant de quitter le plateau, il lui lance qu'elle devrait avoir honte.... Le plus choquant, il la menace devant les caméras: sa carrière serait finie.

    Sans trop mettre intéressé précisemment à ce personnage, j'avoue avoir été choqué par cette intervention. Il est tout de même Président de l'Italie, pays membre de l'Union Européenne. Peut-on admettre que cette attitude est digne d'un homme d'Etat?

    Que pensez-vous de cette attitude?

  • GRIPPE AVIAIRE: doit-on croire le gouvernement?

    Comme nous l'avons tous entendu, le Gouvernement rassure.... consommer de la volaille est sans risque pour l'homme si la viande est suffisamment cuite. Le gouvernement veut rassurer les français pour limiter les chutes des ventes constatées. D'ailleurs, une opération publicitaire devrait bientôt voir le jour, pour la petite somme de 2 milliards d'Euros. J'espère que pour ce montant, quelques français changeront d'avis!

    Sans vouloir jouer de la psychose actuelle, j'aimerai simplement faire deux observations, une d'actualité, l'autre historique:

    - le développement de l'épidémie de chikungunya  transmise par les moustiques dans les îles de la Réunion et de Mayotte, montre les dysfonctionnements de l'Etat. J'arrête cependant tout de suite la Gauche, qui hurle aujourd'hui à l'inaction de la Droite.... malheureusement, je ne les ai pas beaucoup entendu avant cette belle reprise politique. Droite ou gauche, les dysfonctionnements sont commun. Pour ma part, je reconnais que j'avais été assez choqué d'apprendre au début de la médiatisation, que malgré cette épidémie, on laissait toujours les touristes aller et venir. Quoiqu'il en soit, la gestion de cette crise n'est pas rassurante. Vous me direz que la grippe aviaire a elle connu un intéressement national et mondial très très poussé.... achat en masse de médicaments, médiatisation très forte....

    - sur les conséquences de la grippe aviaire, doit-on réellement croire tout ce qui est dit??? Rappelez-vous lors de l'explosion de  Tchernobyl et le fameux nuage radioactif.... celui-ci s'était miraculeusement arrêté aux frontières de la France!!!!!!!! Aujourd'hui, l'on sait que de nombreux cancers et autres maladies pourraient trouver leurs origines dans les résidus radioactifs entraînés par l'explosion. La population de l'époque avait été trompée.... mais sans vouloir rajouter à la polémique, un gouvernement commettant des fautes qu'il soit de gauche ou de droite, n'admet jamais ces erreurs .... même pas lorsqu'elles entraînent de nombreux morts (doit-on parler du sang contaminé...).

     

    Ne doit-on pas douter de ce que l'on veut bien nous dire? Sans vouloir porter préjudice aux éleveurs (qui seront de toute façon indemnisée), ne doit-on pas à notre tour appliquer un principe de précaution?????

  • Caricatures de Mahomet suite....

    L'affaire des caricatures prend de l'ampleur de jour en jour:

    D'un côté:

    - colère des musulmans,

    - appel au boycott,

    - attaque de centre culturel ou d'ambassades,

    - critiques faites à l'encontre de ces caricatures.....

    De l'autre:

    - liberté d'expression,

    - liberté de la presse,

    - incompréhension face à de telles réaction pour quelques dessins....

     

    Voici le dernier communiqué des Affaires Etrangères françaises:

     


    (Sur l'affaire des caricatures, il y a beaucoup d'émotion et de manifestations dans le monde arabe et musulman, je voudrais savoir si vous avez pris des mesures pour renforcer la sécurité des ambassades et consulats français ou inciter les ressortissants français vivant dans ces régions à prendre des mesures de sécurité particulières ?)
    Comme d'habitude, nous veillons à la sécurité de nos ressortissants et à la sécurité de nos installations diplomatiques et consulaires en prenant en compte tous les éléments de contexte.

    (Quelle est la position de la France sur d'éventuels appels au boycott de produits européens ?)
    De façon générale, nous considérons qu'il y a la liberté de la presse qui s'exerce dans le cadre des lois de la République. Nous considérons en même temps que cette expression doit se faire dans le respect des croyances et des convictions religieuses et ne pas blesser les individus dans leurs croyances ou leurs convictions religieuses. Comme le ministre l'a dit ce matin, nous souhaitons que l'apaisement prévale et que l'on évite une escalade.
    Nous sommes tout à fait ouverts au dialogue avec tous ceux qui le souhaiteraient et en particulier avec tous les pays de la région. Nous avons reçu hier au Quai d'Orsay les ambassadeurs des pays arabes pour avoir avec eux un échange de vues sur ces questions. Pour répondre à votre question sur le boycott, nous pensons qu'un tel boycott ne ferait que nourrir l'escalade que nous refusons.

    (Pouvez-vous nous dire un peu plus en détail quel était la teneur du message que vous avez essayé de transmettre aux ambassadeurs arabes et si tous les ambassadeurs étaient là ou bien une délégation de ces ambassadeurs ?)
    A ma connaissance, tous les ambassadeurs arabes étaient là. Vous connaissez le message. Je vous renvoie au communiqué que nous avons publié avant-hier. Ce communiqué rappelait ce que je viens de dire, c'est-à-dire à la fois la liberté de presse et d'expression et, en même temps, le respect des croyances et des convictions religieuses.
    Les ambassadeurs arabes ont accueilli très favorablement l'initiative de cet échange de vues et se sont engagés à le rapporter dans leurs capitales. La rencontre a fait apparaître le même souci, du côté des ambassadeurs arabes, d'éviter une escalade, un souci d'apaisement et de dialogue.


    (Combien d'ambassadeurs étaient-ils présents ?)
    Tous les pays arabes étaient représentés.

    (A quel niveau ont-ils été reçus ?)
    Le ministre étant en déplacement, ils ont été reçus par des hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères.

    (Au sujet de la grenade lancée aujourd'hui à Gaza contre le Centre culturel français, avez-vous été en contact avec l'Autorité palestinienne ?)
    Notre consulat général à Jérusalem suit la situation de très près et a tous les contacts utiles, y compris bien sûr avec l'Autorité palestinienne.

    (Avez-vous demandé des mesures particulières de sécurité de la part des autorités locales ?)
    Nous avons pour politique de ne pas détailler les mesures de sécurité que nous mettons en place, mais nous veillons à prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires pour que la vie de nos ressortissants ou de ceux qui travaillent dans nos établissements ne soit pas mise en péril.

    (Le problème des caricatures est un problème extérieur mais également un problème intérieur, étant donné qu'il y a une grande communauté musulmane vivant en France, cinq ou six millions, d'après les chiffres.
    Pensez-vous que les autorités françaises vont trouver l'occasion au niveau politique pour faire passer un message aux musulmans français ?)

    D'une façon générale, quand nous avons dit avant-hier qu'il fallait être très attentif au fait de ne pas blesser les individus dans leurs convictions religieuses ou dans leurs croyances, cela s'adressait à tous, y compris à ceux qui se trouvent sur le territoire français et qui ont pu, d'une façon ou d'une autre, être blessés dans cette affaire. Vous avez vu que les communautés religieuses en France se sont exprimées, y compris le recteur Boubakeur qui est le président du conseil français du culte musulman.. Il y a des contacts très fréquents entre les autorités françaises et les autorités religieuses. Je me souviens que le recteur Boubakeur avait accompagné le ministre en Egypte lors de son déplacement. Les contacts existent donc de façon permanente.

    (Je ne sais pas si cela est du ressort du ministère des Affaires étrangères, mais ne serait-il pas opportun de revoir la loi Gayssot afin d'englober les atteintes aux croyances religieuses ?)
    Cette question dépasse de beaucoup mes compétences. Vous connaissez le cadre législatif. En matière de liberté de la presse, c'est la loi de 1881 qui a été amendée. Elle affirme dans son article premier le principe de liberté de la presse. D'autres articles sont intéressants à lire, notamment les articles 23 et 24. Ce cadre législatif vaut pour tout le monde.
    La question de savoir s'il faut le modifier dépasse de beaucoup mes compétences.

    (Vous avez énoncé deux principes, celui de la liberté de la presse et celui du respect des croyances. Dans l'affaire qui nous préoccupe, les caricatures dont il est question heurtent-elles le principe du respect des croyances ?)
    C'est une affaire d'appréciation. Nous ne faisons que rappeler ces deux principes, ensuite, c'est à chacun de dire la façon dont il ressent les choses. Nous constatons que des personnes se sont estimées blessées dans cette affaire. Comme je l'ai dit, il y a aussi des voies juridiques qui permettent éventuellement d'engager des recours, cela a été rappelé par le ministre. Les individus ou les personnes qui s'estimeraient blessées ou attaquées dans cette affaire ont la possibilité d'utiliser ces voies de recours. Je ne fais que les rappeler, il ne m'appartient pas de me prononcer sur l'opportunité de tels recours.

    JE VOUS DEMANDE DE NOUVEAU CE QUE VOUS INSPIRE CETTE AFFAIRE.....  INCOMPREHENSION OU COLERE ENVERS LES CARICATURES OU LES REACTIONS DU MONDE MUSULMAN......

    SELON VOUS, QUELLE POSITION DOIT PRENDRE LA FRANCE, ATTACHEE AUX DROITS DE L'HOMME DONT LA LIBERTE D'EXPRESSION FAIT PARTIE INTEGRANTE???

  • Caricatures de Mahomet

    Le quotidien danois Jyllands Posten a publié dans son journal, fin septembre, douze dessins satiriques représentant le prophète Mahomet. Les pays arabes ont évoqué leur indignation. Cette publication a suscité un véritable tollé. Les musulmans se sont sentis humiliés par ces caricatures.

    Dans nos sociétés où la caricature semble coutume - notons que le Président de la République ainsi que l'ensemble de la classe politique française, les politiciens étrangers, ainsi que le Pape; sont soumis aux caricatures satiriques de comiques ou marionnettes - la réaction des pays arabes peut nous étonner.

    Les journaux occidentaux ont rapidement pris partie en la matière. Plusieurs ont à leur tour publié des caricatures de Mahomet. La liberté d'expression et la liberté de la presse justifient cette possibilité.  Cependant, après la publication de ces caricatures par le quotidien France Soir, Jacques Lefranc a été limogé de sa fonction de président et directeur de la publication. Ces caricatures lèvent donc aussi dans les pays occidentaux des interrogations.

    Voici les deux derniers communiqués du Ministère des Affaires étrangères:

    01 Février 2006:

    (Comment est-ce que vous jugez la décision de l'hebdomadaire France-Soir de publier les caricatures du prophète Mahomet ?)
    Les caricatures publiées ce jour dans France-Soir n'engagent que la responsabilité du journal qui les a publiées.
    Le principe de liberté de la presse, que les autorités françaises défendent partout dans le monde, ne saurait être remis en cause. Il doit s'exercer dans un esprit de tolérance et dans le respect des croyances et des religions.
    (Est-ce que vous avez eu des réactions des pays arabes sur cette publication ? Est-ce que vous avez renforcé les mesures de sécurité dans les ambassades françaises de ces pays ?)
    Je n'ai pas connaissance de réaction à cette publication.
    (Est-ce que vous avez eu des contacts avec des ambassadeurs des pays du Moyen-Orient et du Maghreb à la suite de la publication des caricatures du prophète Mahomet à la une de France-Soir ? Est-ce que des mesures ont été prises ?)
    Nous avons avec ces pays, tant à Paris qu'à travers nos ambassades, un dialogue permanent qui permet d'aborder toutes les questions.

    02 Février 2006:

    Je vous rappelle le communiqué que nous avons diffusé hier soir:
    Début de citation : "Un quotidien français a repris des caricatures publiées dans la presse danoise.
    La France est un pays de respect et de tolérance attaché à la liberté d'expression.
    Elle condamne tout ce qui blesse les individus dans leurs croyances ou leurs convictions religieuses." Fin de citation.
    (Quelle est votre réaction aux menaces proférées par deux groupes armés palestiniens de "prendre pour cible" tout Français dans la bande de Gaza et en Cisjordanie après la publication dans la presse de caricatures du prophète Mahomet ? Des mesures particulières vont-elles être prises pour assurer la sécurité des Français dans les Territoires ?)
    Je vous renvoie à ce que nous avons dit hier à propos de cette affaire.
    Nous veillons en permanence à la sécurité de nos ressortissants, en particulier dans les régions qui présentent des risques.
    Je vous rappelle que le site "Conseils aux voyageurs"
    recommande déjà aux ressortissants français, depuis plusieurs mois, de ne plus se rendre dans la bande de Gaza.
    (Est-ce que la France a reçu des protestations de gouvernement de certains pays islamiques après la publication des caricatures du prophète Mahomet hier dans "France Soir", et si oui qu'a répondu la France face à ces protestations ?)
    Je n'ai pas connaissance de protestations officielles.
    Nous entretenons avec les pays de la région des relations étroites et un dialogue permanent, tant à Paris qu'à travers nos ambassades, qui permet d'évoquer toutes les questions.

    Notons que dans plusieurs pays arabes ou du Proche Orient, des appels à la mort de français, norvégiens ou de danois ont été lancé. Des drapeaux tricolores ont aussi été brûlés. 

    JE VOUS DEMANDE DONC VOTRE AVIS SUR CE SUJET. PEUT ON CONSIDERER QUE TOUS LES SUJETS ET TOUS LES INDIVIDUS PEUVENT ETRE SOUMIS A CARICATURE OU PARODIE??? LA LIBERTE D'EXPRESSION PEUT ELLE JUSTIFIER CECI??? LA REACTION DE CES PAYS N'ETAIT ELLE PAS LARGEMENT DEMESUREE???

     

     

  • Remise en question de la Marseillaise!!!

    Le débat est lancé! Depuis quelques mois, on remet en question l'hymne national. Les paroles seraient barbares et ne s'adapteraient pas à notre démocratie et à notre époque. (L'idée a été remise sur le tapis suite à l'idée de supprimer les hymnes au début des matchs de football, à cause du sifflement de certains hymnes).  

    Je vais vous exposer mon avis immédiatement: je suis contre la modification ou la suppression de notre hymne national. L'hymne, la devise et le drapeau sont des symboles de notre Nation. En tant que symboles, ils représentent  les fondements de notre société: la liberté. Bien que les paroles peuvent apparaitre dépassées aujourd'hui, il n'en reste pas moins que l'hymne doit être perçu comme un symbole. Je ne comprends pas que l'on s'attache à quelques paroles de la Marseillaise. Demain, on remettra en question les couleurs du drapeau "bleu, blanc, rouge", non représentatif de notre société.....

    Donnez-moi votre avis? Pour ou contre le changement de notre hymne national?! 

    LA MARSEILLAISE:

    Allons enfants de la Patrie,
    Le jour de gloire est arrivé !
    Contre nous de la tyrannie,
    L'étendard sanglant est levé, (bis)
    Entendez-vous dans les campagnes
    Mugir ces féroces soldats ?
    Ils viennent jusque dans vos bras
    Egorger vos fils, vos compagnes ! 

    (Refrain) 

    Aux armes, citoyens,
    Formez vos bataillons,
    Marchons, marchons !
    Qu'un sang impur
    Abreuve nos sillons !

    Que veut cette horde d'esclaves,
    De traîtres, de rois conjurés ?
    Pour qui ces ignobles entraves,
    Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
    Français, pour nous, ah ! quel outrage
    Quels transports il doit exciter !
    C'est nous qu'on ose méditer
    De rendre à l'antique esclavage !

    Quoi ! des cohortes étrangères
    Feraient la loi dans nos foyers !
    Quoi ! ces phalanges mercenaires
    Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
    Grand Dieu ! par des mains enchaînées
    Nos fronts sous le joug se ploieraient
    De vils despotes deviendraient
    Les maîtres de nos destinées !

    Tremblez, tyrans et vous perfides
    L'opprobre de tous les partis,
    Tremblez ! vos projets parricides
    Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
    Tout est soldat pour vous combattre,
    S'ils tombent, nos jeunes héros,
    La terre en produit de nouveaux,
    Contre vous tout prets à se battre !

    Français, en guerriers magnanimes,
    Portez ou retenez vos coups !
    Epargnez ces tristes victimes,
    A regret s'armant contre nous. (bis)
    Mais ces despotes sanguinaires,
    Mais ces complices de Bouillé,
    Tous ces tigres qui, sans pitié,
    Déchirent le sein de leur mère !

    Amour sacré de la Patrie,
    Conduis, soutiens nos bras vengeurs
    Liberté, Liberté chérie,
    Combats avec tes défenseurs ! (bis)
    Sous nos drapeaux que la victoire
    Accoure à tes mâles accents,
    Que tes ennemis expirants
    Voient ton triomphe et notre gloire !

    Nous entrerons dans la carrière
    Quand nos aînés n'y seront plus,
    Nous y trouverons leur poussière
    Et la trace de leurs vertus (bis)
    Bien moins jaloux de leur survivre
    Que de partager leur cercueil,
    Nous aurons le sublime orgueil
    De les venger ou de les suivre