Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Droit Administratif

  • VIENT DE PARAITRE - L'ANIMAL ET L'HOMME

    A l’appui de la médiatisation d’affaires de sévices sur les animaux et sous la pression des associations de défense des animaux, les droits de l’animal apparaissent désormais comme une préoccupation sociétale. Prenant acte de cet intérêt et des nécessaires évolutions législatives, le législateur a modifié le statut juridique de l’animal et a renforcé sa protection.

    Ces réformes interviennent dans toutes les branches juridiques, récemment en matière civile avec la reconnaissance de la qualité d’être vivant doué de sensibilité dans l’article 515-14 du Code civil. Ces évolutions ne sont pas le point d’arrivée, plutôt l’illustration d’un processus en cours. Des discussions se poursuivent pour organiser les rapports entre l’animal et l’homme.

    Animal2.jpg

    Cet ouvrage intitulé « L’animal et l’homme » offre alors une réflexion juridique sur les principales questions entourant le droit animalier à travers ce rapport particulier.

    Dans une première partie de l’ouvrage, les contributions abordent les problématiques découlant de l’utilisation de l’animal par l’homme, tant pour son divertissement que pour son bien-être. De ce rapport, l’animal souffre de la supériorité de l’homme, restant dans un lien de dépendance quant à sa protection. Cette instrumentalisation et cette soumission soulignent la réelle vulnérabilité de l’animal, appelant à une plus grande protection juridique dont les contours méritent d’être précisés. Ainsi, dans une seconde partie de l’ouvrage, les contributions examinent la protection de l’animal par l’homme, à travers les actions normatives comme empiriques mises en œuvre ou proposées.

    Dès lors, cet ouvrage aborde toutes les questions utiles pour faire un état des lieux de notre droit dans son rapport à l’animal et envisager des perspectives d’évolution.

    Animal3.jpg

  • La Poste : entre services et bénéfices. Illustration par l'envoi des petits objets.

     

    550094571cd576f3f19b616956a8c2e6.jpg 

    Selon le lexique juridique Dalloz, un établissement public industriel et commercial se définit comme une catégorie controversée d'EP gérant, dans des conditions comparables à celles des entreprises privées, des activités de nature industrielle ou commerciale. Leur fonctionnement et leur contentieux empruntent à la fois au droit public et au droit privé. Les services des postes et des télécommunications, ont été extraits de l'administration centrale pour être érigés par la loi du 2 juillet 1990 (voir décret n° 1111 du 12 décembre 1990) en un établissement public industriel et commercial (EPIC). Donc, depuis 1991, La Poste est un EPIC avec un président à sa tête, actuellement M. Jean-Paul BAILLY. Ce type de transformations se trouve bien souvent critiqué, qualifié d'anormal. Le Professeur René CHAPUS explique, dans son précis de Droit Administratif Général (Tome 1, Montchrétien), qu' il s'agit de soumettre des établissements à un régime de droit privé, dans la mesure permettant de soustraire leur gestion aux contraintes de droit public ; ce qui est lié avec une tendance contemporaine à considérer que les tâches d'intérêt général sont susceptibles, alors même qu'elles sont de nature administrative, d'être plus efficacement remplies par les modes de la gestion privée que par ceux de la gestion publique et, en bref, à estimer qu'il est bon de transformer les administrations en entreprises (c'est-à-dire, en réalité, de les déguiser en entreprises). C'est ainsi que les valeurs de l'entreprise tendent à l'emporter sur celles du service (nous soulignons).

    La Poste reste donc un établissement public d’un type particulier. On rattache donc le service des postes au service public. Sans négliger les querelles doctrinales de la notion, on peut simplement définir le service public comme les activités qui satisfont un besoin d’intérêt général, assurée ou contrôlée par l’Administration.

    Cette longue introduction tend simplement à expliquer pourquoi dans l’esprit de chacun La Poste est une entreprise publique dont l’usager est roi.

    Sans s’attarder plus sur ces distinctions relevant du droit administratif dont nous ne sommes pas spécialistes, nous souhaitons simplement illustrer le fait que La Poste agit aujourd’hui comme une entreprise privée, plaçant ses intérêts propres au-dessus des intérêts de ses clients.

    Pour preuve, l’envoi de petits objets tels que des CD, DVD, pièces, clés … Si vous décidez de vous rendre à votre bureau de Poste et de faire un tel envoi, il y a de grandes chances que votre guichetier vous indique que cet envoi est considéré comme un colis. Vous aurez donc à vous acquitter du prix d’un Colissimo de 5€10. Pas plus tard qu’hier (mardi), j’ai encore pu entendre un guichetier tenir ce même discours à la Poste Centrale de ma ville… Pire, la veille (lundi), je souhaitai envoyer un petit objet au tarif lettre. La même guichetière à cette Poste Centrale m’explique la nécessité d’un envoi par Colissimo ou par le nouveau produit « Lettre Max ». Je lui explique donc que je souhaite un envoi en tarif lettre. Après un refus, j’élève le ton en expliquant que l’ARCEP interdit un tel refus sauf circonstances particulières, et me propose de l‘expliquer à son responsable. Elle m’explique n’être pas au courant, et procède immédiatement à l’affranchissement en tarif lettre sans autre difficulté... Au lieu des 5€10 réclamés pour l’envoi d’une pièce, je n’ai eu à payer que le tarif lettre de 0,88 € (car envoi de 50 g en tarif prioritaire). Malheureusement pour les clients suivants, elle avait déjà oublié mon explication.

    Pour comparaison pour l’envoi d’un CD :

    - en Colissimo : 5€10

    - en lettre Eco pli : 1€57

    Soit une différence de 324 % !

    En 2005 (loi du 20 mai 2005), le législateur transforme l’Autorité de Régulation des Télécommunications (ART) créée par la loi de 1996 pour réguler le secteur des télécommunications ; en Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) pour que cette autorité régule les activités postales. L’ARCEP a pour mission de veiller à l’ouverture et au bon fonctionnement du marché postal ainsi qu’au financement et à la sauvegarde du service universel postal.

    Concernant les envois des petits objets, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes a expliqué que La Poste ne peut refuser d’appliquer le tarif lettre, et donc d’imposer le tarif colis, pour l’envoi de petits objets. Toutefois, certaines justifications peuvent permettre ce refus.

    D’une part, l’envoi de matières dangereuses ou de valeurs (billets de banque) est strictement interdit par un envoi simple (Code des Postes et des Communications électroniques CPCE).

    D’autre part, l’emballage doit permettre de traiter la lettre contenant le petit objet comme tout autre courrier (rappelons que le traitement est informatisé) : il ne faut donc ni corde, ni agrafe, et que votre lettre puisse être déposée dans la boîte aux lettres du destinataire. Enfin, le tarif de l’envoi pourra dépendre de son poids, de son format ou les autres éléments qui pourraient avoir une incidence sur son traitement (en augmentant les coûts).

    Donc, votre guichetier peut tout à fait vous proposer les services particuliers proposés (lettre Max, Poste Livre, emballages spéciaux, etc.) … toutefois, si vous considérez qu’une simple lettre suffit pour votre petit objet, La Poste ne peut pas vous refuser cet envoi sauf si elle justifie que votre envoi va perturber l’acheminement du courrier.

    Pour conclure, La Poste cultive le service mais aussi la rentabilité ; et n’hésite pas à conseiller les clients vers des services onéreux et pas forcément adaptés. Plus critiquable, c’est ce refus qui peut vous être objecté. Deux conseils : soit vous n’hésitez pas à expliquer que l’on ne peut en aucune manière vous refuser votre envoi ; soit, pour éviter toute confrontation, vous affranchissez correctement votre envoi en respectant les conditions d’emballage et tarifaires, et vous le glissez dans une boîte …

    Le but de cet article est que nous puissez tous y gagner... et conserver une confiance qui a de l'avenir...  

    312e7c0b478771db358062f792abe23b.jpg
  • Connaissez-vous les Iles Clipperton et les Iles Eparses

    (Iles Clipperton)

    Il y a quelques jours, je regardais l'Atlas de mon agenda.... En parcourant la carte du monde, j'ai remarqué une petite inscription "Iles Clipperton". Ce qui m'a étonné, c'est l'inscription "France" entre parenthèse sous le nom de cette île. Je ne connaissais pas l'existence de cette île française.

    On apprend dès le collège le statut des Départements d'Outre-Mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane Française, Réunion), des Territoires d'Outre-Mer  (Wallis et Futuna, Nouvelle-Calédonie, Polynésie-Française et les Terres australes et antarctiques françaises: Archipel des Crozet, les îles Kerguelen ou îles de la Désolation, Nouvelle-Amsterdam ou Amsterdam et Saint-Paul, et la Terre Adélie)  et les collectivités territoriales (Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte). Cependant, je n'avais jamais entendu parlé de cette île. Après quelques recherches, j'ai découvert que cette île, qui possède une histoire,  n'habite que des crabes et des oiseaux. Dans mes recherches, j'ai découvert l'existence des Iles Eparses qui n'accueillent que très peu d'habitants....

    Les Iles Clipperton et les Iles Eparses font partie du domaine public de l'Etat, c'est-à-dire qu'elles sont des propriétés de l'Etat, la plupart réserves écologiques, réservées (sauf autorisation) aux militaires et aux scientifiques qui les habitent.

    Iles Clipperton:  6 km², 0 hab/km²,  territoire administré par le Haut-Commissaire de la Polynésie française.

    Iles Eparses:  désigne les cinq îles françaises dans le Canal du Mozambique et dans l'Océan Indien :    1/ Bassas da India (1 km² et inhabité)   2/ Europa (28 km², 15 hab. soit 0.5 hab/km²)  3/ les îles Glorieuses  (5 km², 15 hab. soit 5 hab/km²) 4/ Juan de Nova  (4 km², 15 hab. soit 3.8 hab/km²)  5/ Tromelin (1 km², 5 hab.) Ces îles sont placées sous l'autorité du Ministre chargé des départements et territoires d'outre-mer . L'administration des îles longtemps confié au Préfet de la Réunion (1960-2004), se voit transférer depuis le 3 janvier 2005 au préfet  administrateur supérieur des Terres Australes et Antarctiques Françaises.

    Outre leur valeur scientifique, ces petites îles ont des intérêts assez conséquents, comme notamment en matière économique. Autour de chaque île, la France possède une zone économique exclusive, non négligeable en matière de pêche, bien qu'il semble difficile d'organiser une surveillance de la zone.

    Je voulais simplement vous faire partager ce qui pour moi a été une découverte.... Je vous renvoie à différents liens intéressants qui vous permettrons de trouver de nombreuses informations en la matière.

    Pour des informations sur les Iles Clipperton, je vous renvoie au site de Jean-Louis ETIENNE qui a organisé une expédition sur l'île. On y trouve notamment son Histoire, ses caractéristiques, la carte de l'île et de nombreuses photos.... http://www.jeanlouisetienne.fr/clipperton/encyclopedie.cfm

    On trouve de nombreuses informations sur l'ensemble des territoires français sur ces sites:

    http://www.taaf.fr/

    http://a.ttfr.free.fr/index.php


     

     

    (Tromelin)

     

    (Bassas da India)

     

    (les îles Glorieuses)

     

    (Juan de Nova)

    (Europa)