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  • Le doctorat et Game of Thrones - Journée d'étude des doctorants de Brest

     

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    Discours d'ouverture de la Journée d'étude des doctorants de Brest

    23 février 2018

     

    Mesdames, Messieurs, chers collègues, chers intervenants, chers étudiants,

    Ou devrais-je dire « chers citoyens », n’osant pas utiliser l’expression « chers sujets » que j’aurai pu emprunter au roi Joffrey Baratheon, mais j’avoue ma crainte d’être empoisonné pour une telle fronde !

    Je ne vous cache pas ma déception dans l’annonce de mon arrivée à cette table et comme celle de mes compagnons. Je pensais avoir le plaisir d’entendre hurler nos noms et nos qualités à l’image de :

    « Daenerys de typhon de la Maison Targaryen, première du nom

    Reine de Meereen

    Reine des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes

    Suzeraine des Sept Couronnes et Protectrice du Royaume

    Khaleesi de la Grande Mer Herbeuse, Mère des Dragons

    L'Imbrûlée

    Mhysa »

     

    Mais il est certain qu’une telle situation – et une telle demande –  puisse apparaître très présomptueuse de notre part, j’imagine.

     

    Je me présente donc à vous très sombrement, tel un Grand Mestre, pour vous accueillir.

     

    Ainsi, bonjour et bienvenue dans notre Trône du droit, Couronne de la sagesse juridique, ou plus simplement notre Faculté de droit, économie, gestion et AES de l’Université de Brest.

    J’ai le plaisir d’ouvrir cette belle journée sur un thème qui a priori peut apparaître étonnant et original. Nous pourrions dire une journée sur un thème « insolite à Brest », comme a pu le titrer Ouest France dans un article du 17 février. Dans cet article, les doctorants soulignent leur souhait de démontrer que le droit « peut être ludique » et que leur « but, c’est de vulgariser ». L’enseignant – que je suis – partage cette idée, prenant plaisir à citer la série en exemple, lors de mes cours de droit des personnes (avec les références au nom, au sexe, à la naissance ou à la mort), de droit de la famille (à l’appui des références du droit d’aînesse, à la place des bâtards dans les sociétés, de l’adultère ou du mariage) mais aussi en droit pénal (pour l’illustration par exemple d’un passage de la justice privée à la justice publique) ou en droit pénal spécial (pour les références à l’inceste, au meurtre, à l’empoisonnement, au viol, etc.). La série offre donc un important nombre d’illustrations pour capter l’intérêt et l’attention des étudiants, ou leur transmettre des notions et des concepts à l’aide d’illustrations décalées. Cela tient aussi peut-être au plaisir de constater la terreur dans les yeux d’une partie des étudiants au moment où on s’apprête à les spoiler.

    D’ailleurs, j’espère que toute l’assemblée a eu la plaisir de regarder la série dans son entièreté, n’écartant pas le risque de vous raconter – sûrement inconsciemment – des moments clés de l’histoire des 7 premières saisons.

    La Faculté de droit, économie, gestion et AES est très fière de pouvoir soutenir ses doctorants – avec cette 5e édition – dans leur formation et dans leur travail de recherche. Si le thème se veut ludique, la journée n’en sera pas moins un exercice difficile et purement universitaire : les doctorants vont se livrer à votre terrible jugement après avoir effectué un travail de recherche et après vous en avoir proposé publiquement une restitution. Ils vont vous démontrer une réalité de la recherche.

    La réalité et l’ampleur du travail de doctorat, voire le sacerdoce qu’il représente, n’est d’ailleurs pas exclu de la série. Je remercie sincèrement les organisateurs pour le titre qu’ils m’ont gentiment attribué : « Grand Mestre ». Le choix a sûrement été fait par référence à ma qualité de Doyen, quoi que j’espère avoir moins de cheveux blancs que le Grand Mestre Pycelle membre du Conseil restreint du roi des Sept Couronnes ou du Mestre Aemon de la Garde de Nuit. Les Mestres composent un ordre de savants et de scientifiques, et se présentent donc comme des universitaires ou des scientifiques. Ils cherchent tels les doctorants et les chercheurs de notre Faculté. Comme Samwell Tarly lorsqu’il se rend à la Citadelle (lieu où l’on forme les Mestres) pour consulter les livres qui pourraient aider dans la bataille contre les « Marcheurs Blancs », nos doctorants se rendent à la bibliothèque du Bouguen ou dans leurs laboratoires pour rechercher et réfléchir sur leur sujet de thèse. Il ressort de la série ce même engagement personnel, cette recherche intellectuelle pour partie solitaire, ce plaisir de la découverte et de la réflexion, mais également la volonté d’aboutir à une démonstration ou à une solution.

    Je remercie les collègues qui vont se prêter à ce jeu d’une recherche ludique aux côtés des Ladys doctorantes et des Sir doctorants, pour assurer la fonction de modérateurs : Maître des Navires Arnaud MONTAS et les Maîtres des lois Sylvie SALLES et Sandrine BIAGINI.

    Je remercie également très sincèrement le Grand Septon Jean-Christophe RODA, qui nous fait l’honneur de venir depuis la Grande Couronne de Lyon pour parrainer cette journée. Je suis certain que cette venue nous permettra d’assurer de nouvelles alliances avec nos collègues lyonnais.

    Je félicite d’avance les organisateurs et les doctorants pour cette journée. Je ne doute pas qu’elle sera d’une égale qualité des précédentes éditions. J’ai d’ailleurs l’immense plaisir de vous annoncer que le mois prochain les deux journées d’étude des doctorants consacrées aux Fictions en droit paraîtront aux éditions de l’Institut Universitaire Varenne.

    Il ne me reste plus qu’à déclarer l’ouverture de cette journée.

    Ainsi :

    Je déclare donc ouverte cette 5e journée annuelle d’étude des doctorants juristes de la Faculté de droit de Brest, journée que je vous souhaite intrigante et passionnante.

  • La santé des personnes vulnérables

    Si l’accès à la santé est fondamental, tout le monde n’y accède pas de manière égale. Cet accès s’inscrit largement dans les politiques publiques de lutte contre l’exclusion, la précarité ou l’isolement. Cependant, l’inégalité de l’accès à la santé soulève des problématiques spécifiques et complexes s’agissant des personnes vulnérables. Un accompagnement accru s’avère nécessaire, particulièrement lors de la prise de décisions portant sur leur santé.

    Les étudiants du Master 2 Droit des personnes vulnérables de l’Université de Bretagne occidentale ont donc travaillé sur les différentes dimensions et questions inscrites dans la thématique de « La santé des personnes vulnérables », sous la direction d’enseignants-chercheurs de l’Université de Bretagne occidentale. Lors de cette journée, ils proposeront une restitution orale de leurs travaux de recherche.

     

    Organisation scientifique :

    François-Xavier ROUX-DEMARE, Doyen de la Faculté, Maître de conférences en droit privée et sciences criminelles et Directeur du Master 2 Droit des personnes vulnérables, Université de Brest

     

    vulnérabilité,santé,personnes vulnérables

     

    9h00

    Accueil par M. le Président de l’Université Matthieu GALLOU
    Accueil par M. le Doyen de la Faculté et Directeur du Master François-Xavier ROUX-DEMARE

     

    Introduction et présidence de la journée par Mme Sylvie MOISDON-CHATAIGNER,
    Vice-doyenne de la Faculté de droit et de science politique, Université de Rennes 1, Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles, responsable de l'axe "Protection fondamentale, sociale et patrimoniale de la personne" au sein du laboratoire IODE (UMR CNRS 6262)

     

    Matinée – La prise en compte de la personne vulnérable pour sa santé

    • 9h30 - Le cadre juridique de protection de la santé de l’enfant gardé,

    Flore INGELAERE, Gwenn PERAN et Mathilde SAULNIER sous la responsabilité de M. Gildas ROUSSEL, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles et directeur de l’Institut d’études judiciaires, Université de Brest

    • 10h00 - Les droits du majeur protégé lors des décisions touchant à sa fin de vie,

    Nelly-Florence GUEU, Gabrielle KERVRAN et Eléonore LEFEVRE sous la responsabilité de Mme Muriel REBOURG, professeur de droit privé et de sciences criminelles, Université de Brest

     

    Discussion - Pause

     

    • 10h50 - La santé sexuelle des personnes vulnérables,

    Morgan BAUTZ, Marine BERTHOU et Lison VRIELYNCK sous la responsabilité de Mme Christelle LEPRINCE, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, Université de Brest

    • 11h20 - La production du soin de conjoint.e.s et/ou de fille.s et fils à l'égard d'un "parent âgé" en situation de vulnérabilité,

    par Mme Françoise LE BORGNE-UGUEN, professeur de sociologie, LABERS (EA 3149), Université de Brest

     

    Discussion

     

    Après-midi – La prise en compte de la santé pour la personne vulnérable

    • 14h00 - Le régime des vaccins entre liberté et obligation,

    Estelle DUCHESNE, Manon LOAREC et Jenny TATY POATY sous la responsabilité de M. François-Xavier ROUX-DEMARE, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, Université de Brest

    • 14h30 - La responsabilité des établissements médico-sociaux en matière de santé,

    Juliette BAZIN, Kristenn BOIVINEAU et Manon LE SCOUR sous la responsabilité de Mme Marion COTTET, professeur de droit privé et de sciences criminelles, Université de Brest

     

    Discussion – Pause

     

    • 15h30 - La barémisation des indemnités lors de la réparation du préjudice physique,

    Judickaël ABDILLAHI et Alexis LEFEBVRE sous la responsabilité de Mme Isabelle SERANDOUR, professeur de droit privé et de sciences criminelles, Université de Brest

    • 16h00 – L’appréhension de la fin de vie : de la fragilité à la vulnérabilité,

    par M. Cyril HAZIF-THOMAS, psychiatre des hôpitaux, chef du service de l’intersecteur de la personne âgée au pôle de psychiatrie de l’hôpital de Bohars, président du comité d’éthique du CHRU de Brest, docteur en droit public

     

    Discussion

     

    16h45 - Rapport de synthèse par Mme Anne DANIS-FATOME, professeur de droit privé et de sciences criminelles, Université de Brest

     

     

     

    AFFICHE AFFICHE SANTÉ PERSONNES VULNERABLES.pdf

    PROGRAMME PROGRAMME COLLOQUE .pdf

     

     

    INSCRIPTION GRATUITE

    sante-dpv@hotmail.com

  • Vient de paraître - Le syndrome du bébé secoué

    Vient de paraître l'ouvrage sur le syndrome du bébé secoué proposant un regard juridique et médical sur ce comportement

     

    L’expression « Syndrome du bébé secoué » (SBS) désigne un comportement de secouement à l’encontre d’un nourrisson qui provoque des lésions intracrâniennes, des hémorragies rétiniennes et différentes autres lésions (cutanées, osseuses, des muscles du cou, etc.). Depuis qu’une définition médicale a été proposée dans les années quarante, la principale difficulté a consisté dans la détermination de la réalité de ce comportement, les confusions ayant pu être nombreuses avec d’autres causes. L’évolution des techniques médicales a permis d’identifier plus précisément la réalité des causes du décès ou de l’infirmité de l’enfant, c’est-à-dire la réalité de cet acte de maltraitance. En effet, ce secouement est un acte volontaire de violences à l’encontre d’un nourrisson. Pour autant, cette qualification n’est pas sans soulever des difficultés pratiques devant les juridictions pénales, comme l’illustrent les qualifications erronées parfois utilisées.

    Le présent ouvrage permet de croiser les appréhensions juridiques et médicales, entre universitaires et professionnels, autour de la problématique du syndrome du bébé secoué. Cet ouvrage favorise la meilleure connaissance de ce syndrome, avec l’objectif de mieux prévenir, détecter et sanctionner ces comportements répréhensibles sur des enfants, personnes vulnérables par nature. Il essaie de répondre aux principales questions entourant cet acte : Comment le syndrome a-t-il été consacré scientifiquement ? Comme repérer le secouement ? Comment expliquer le secouement ? Comme protéger la victime secouée ? Comment évaluer les conséquences du secouement ? Comment dater le secouement ? Comment qualifier juridiquement le secouement ? Comment punir le secouement ? Comment défendre l’auteur du secouement ?

    Le présent ouvrage a donc été divisé en deux parties de manière à éclairer de la manière la plus didactique possible le cheminement mobilisant médecins et juristes. D’abord, repérer ; ensuite, traiter, au sens médical comme juridique, les cas de syndrome de bébé secoué.

     

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