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  • LE SYNDROME DU BEBE SECOUE, LA VULNERABILITE VICTIMOLOGIQUE PAR ESSENCE. APPROCHE PLURIDISCIPLINAIRE - COLLOQUE A BREST le 14 octobre 2016

    COLLOQUE

     

    « LE SYNDROME DU BEBE SECOUE, LA VULNERABILITE VICTIMOLOGIQUE PAR ESSENCE.

    APPROCHE PLURIDISCIPLINAIRE »

     

    Vendredi 14 octobre 2016

    9h-17h30

    GRAND AMPHI

     

    En partenariat avec

    l'ECOLE NATIONALE DE LA MAGISTRATURE

     

    SOUS LE HAUT PATRONAGE

    DE MONSIEUR LE GARDE DES SCEAUX,

    MINISTRE DE LA JUSTICE,

    JEAN-JACQUES URVOAS

     

    ET

     

    DE MADAME LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE,

    MARISOL TOURAINE

     

     

     Colloque validé au titre de la formation continue des magistrats et des avocats (7 heures)

     

     

    Ce colloque a pour objectif de réunir des spécialistes du domaine juridique et du domaine médical pour réfléchir aux mécanismes de détection et de traitement des cas de syndrome de bébé secoué, c’est-à-dire le traumatisme crânien infligé par secouement du bébé. L’approche juridique (avec l’appréhension et la sanction de ce comportement infractionnel) et l’approche médicale (avec la détection et les conséquences de ce comportement physique violent) seront plus particulièrement privilégiées compte tenu de leur importance pour la compréhension et le traitement de ce comportement. Alors que des affaires de bébé secoué sont régulièrement traitées par les tribunaux, les connaissances sur ce syndrome restent lacunaires. Les études restent peu nombreuses. Dans le domaine juridique, elles sont quasi inexistantes. Ce colloque permettra, par une approche pluridisciplinaire, de réfléchir de façon globale sur ce syndrome.

     

    Membres du Comité d’organisation scientifique :

    François-Xavier ROUX-DEMARE, Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles et directeur du Master 2 Droit des personnes vulnérables (françois-xavier.roux-demare@univ-brest.fr)

    Laurent MISERY, Professeur de dermatologie et directeur du laboratoire de neurosciences de Brest (EA4685) (laurent.misery@chu-brest.fr)

    Jacques SIZUN, Professeur, Service de néonatalogie et réanimation pédiatrique – Pôle de la femme, de la mère et de l’enfant, CHRU Brest (jacques.sizun@chu-brest.fr)


    Matinée

     

    REPERER LES CAS DE SYNDROME DU BEBE SECOUE

     

    Sous la présidence de M. Jacques SIZUN, Professeur, Service de néonatalogie et réanimation pédiatrique – Pôle de la femme, de la mère et de l’enfant, CHRU Brest

     

    9h        La consécration de la réalité du syndrome

    M. Laurent MISERY, professeur de dermatologie et directeur du laboratoire de neurosciences à l’Université de Brest

     

    9h30    Repérer et signaler ce type de maltraitance

    Mme Pauline LE MONNIER DE GOUVILLE, maître de conférences en droit privé et directrice des études de l’Institut des études judiciaires Pierre Raynaud à l’Université Panthéon Assas Paris 2

     

    10h      Aspects épidémiologiques du secouement

    Mme Anne TURSZ, pédiatre, épidémiologiste, directeur de recherche émérite à l’Inserm

     

    10h30  Discussion

    10h50  Pause

     

    11h      Approche criminologique

    Mme Marielle de BECHILLON, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles et co-directrice du master 2 Police et sécurité intérieure, approches juridiques et criminologiques à l’Université de Pau et des pays de l’Adour

     

    11h30  La protection de l’enfance par le droit civil

    M. Nicolas BIHAN, juge des enfants au tribunal de grande instance de Quimper et Me Anne CHANTEUX-CARON, avocate au barreau de Brest

    12h      Discussion

     

    Après-midi

     

    TRAITER LES CAS DE SYNDROME DE BEBE SECOUE

     

    Sous la présidence de M. Gildas ROUSSEL, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles et directeur de l’Institut d’études judiciaires de l’Université de Brest

     

    14h      Du diagnostic clinique aux conséquences du secouement

    Mme Sylviane PEUDENIER, neurologue pédiatre, praticien hospitalier au pôle de la femme, de la mère et de l’enfant, CHRU Brest

     

    14h30  La datation

    Mme Anne LAURENT-VANNIER, chef du pôle rééducation de l’enfant, Hôpitaux de Saint-Maurice, expert judiciaire près la Cour d’appel de Paris et près la Cour de cassation

     

    15h      Analyse théorique des poursuites pénales envisageables

    M. François-Xavier ROUX-DEMARE, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles et directeur du master 2 Droit des personnes vulnérables à l’Université de Brest

     

    15h30  Discussion

    15h50  Pause

     

    16h      Analyse jurisprudentielle des poursuites pénales envisagées

    Mme Chantal COMBEAU, vice-présidente chargée de l’application des peines au tribunal de grande instance de Mont de Marsan, précédemment chargée de mission au département recherche de l’Ecole nationale de la magistrature

     

    16h30  Analyse du cas de l’unique secouement

    Me Anne-Catherine LE HER, avocate au barreau de Brest

     

    17h      Rapport de synthèse

    Mme Marion COTTET, agrégée de droit privé et de sciences criminelles, professeur à l’Université de Brest

     

     

    Pour les tarifs d'inscription : 

    Etudiants / Doctorants et personnel universitaire Gratuit

    Jeunes avocats 40 €

    Tarif individuel / formation continue / Avocats / Magistrats / Praticiens 100 €

     

    Inscription auprès de Mme Véronique ZIEGLER

    veronique.ziegler@univ-brest.fr

     

    BULLETIN D'INSCRIPTION : bulletin inscription payante-gratuite.pdf

     

  • ECOLOGIE ET BIENS COMMUNS - UNIVERSITE D'ETE - BREST

    UNIVERSITE D’ETE- Brest
    Ecologie et biens communs
    1er septembre, UFR de droit
    2 et 3 septembre, UFR Lettres sciences humaines et sociales

     


    Au croisement du droit et des sciences sociales :


    Les politiques urbaines se déclinent à l’heure actuelle, aussi bien en ville que dans le monde rural, autour de réflexions sur la dimension environnementale et technique de l’extension, rénovation des habitations et des réseaux, ce qui pose inexorablement les questions de la gestion foncière et de l’équité en matière d’accession au logement. Dans ce contexte, les dimensions sociales et juridiques du développement durable ne sont guère interrogées en dehors des injonctions à la participation citoyenne dans les quartiers de la politique de la ville. Alors que l’actualité de la recherche en SHS met différents focus sur les questions de l’environnement et des biens communs, le croisement de ces dimensions se doit d’être exploré. Le but de cette université d’été pluridisciplinaire, rassemblant doctorants et chercheurs de sociologie et de droit, est de traiter ce croisement pour l’habitat. Des expérimentations multiples, d’initiatives diverses (d’habitants, de collectivités) commencent à voir le jour. Elles favorisent une densification raisonnable, posent les perspectives d’aménagements des pratiques voire d’un autre modèle de développement. Notre université d’été permettra d’un part d’analyser ces expérimentations et d’en discuter les orientations du point de vue du droit, de l’urbanisme et des sciences sociales et d’autre part de présenter les réflexions aux acteurs impliqués dans ces programmes d’urbanisation. Quel que soit le milieu dans lequel l’habitat est observé, les contributions sont amenées à faire le croisement entre ce qui relève d’une démarche écologique et d’une démarche de mise en commun d’un bien qui ne serait pas « une marchandise comme les autres ».

     

    Ecologie et biens communs pour l’habitat :


    Le commun articulé avec les questions d’habitat, renvoie au concept de propriété. Même si certains parlent d’une « désintégration de la propriété » ou encore d’une « disqualification du commun », force est de constater qu’en France la propriété est perçue comme étant d’abord d’ordre privé. Pour autant depuis quelques années, de nouvelles théories et outils apparaissent tels que la théorie des communs mise en avant par Elinor Ostrom1, de nouvelles pratiques s’expérimentent, telles la propriété repensée2 à travers la mise en avant des organismes de fonciers solidaires, de l’habitat participatif ou encore l’évolution récente de la législation sur l’économie sociale et solidaire. L’écologie quant à elle est un sujet en expansion dans la doctrine juridique et en sciences sociales. Qu’elle soit liée au changement climatique, aux dynamiques urbaines, aux dommages en droit de l’environnement, ou encore une référence pour établir de nouvelles règles normatives, elle est au coeur des débats sociaux, juridiques et politiques.

    Pour cette université d’été, le LABERS et le CRDP souhaitent contribuer à ces réflexions en proposant d’explorer le lien et les rapports qui existent ou qu’entretiennent l’écologie et les biens communs. Il pourra s’agir de mettre en avant et d’analyser une expérience ou de s’interroger sur les démarches de co-construction et de participation, de rechercher les fondements épistémologiques ou encore d’expliciter et de décliner les contours de ces domaines pour sa recherche. L’interrogation des dimensions politiques, sociales ou institutionnelles pourra être réalisée en France ou en comparaison avec d’autres pays.

     

    Organisation
    Cette université d’été vise à mettre en discussion le lien et les rapports entre l’écologie et les biens communs dans le champ de l’habitat autour d’ateliers thématiques basés sur des conférences introductives, mais surtout les échanges entre participants sur la base de leurs recherches en cours ou de leurs projets. Deux ateliers par journée sont proposés. Ils réuniront les jeunes chercheurs et les discutants autour de thématiques spécifiques élaborés à partir du croisement des propositions reçues.

    Envoi des propositions :
    Les doctorants et jeunes chercheurs sont invités à soumettre leur sujet (résumé en 500 mots) au plus tard le 15 juin 2016 à Nicole.roux@univ-brest.fr

    Il s’agit ensuite pour chaque participant accepté de transmettre un texte provisoire de leur choix au plus tard le 30 juillet et d’en préparer une brève présentation orale (5 à 10 minutes).

    Planning :
    • 15 juin 2016 : date limite pour la proposition de communications
    • 30 juin 2016 : réponses aux auteurs
    • 30 juillet 2016 : envoi des textes provisoires
    • 1er 2 et 3 septembre 2016 : université d’été

    Comité d’organisation :
    Nicole Roux, MCF en sociologie (LABERS, UBO), Responsable du projet.
    Pierre Servain, doctorant en sociologie (LABERS, UBO)
    Emilie Cariou, ATER droit privé (CRDP, UBO)
    François-Xavier Roux-Demare, MCF en droit privé et sciences criminelles (CRDP,UBO).

     

    POUR LE DOCUMENT EN VERSION PDF :

    présentation univ-dete_VF.pdf