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  • Séminaire "Quel avenir pour la formation des magistrats et personnels de justice dans l'Union Européenne ? "

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     Jeudi dernier, 17 juillet 2008, Mme Rachida DATI ouvrait le séminaire sur Eurojust et les équipes communes d'enquête (cf photo ci-contre), dont on trouve une première présentation ci-dessous (avant de plus amples précisions à venir). Ce séminaire était le premier organisé en matière de coopération policière et judiciaire dans le cadre de cette Présidence Française de l'Union Européenne 2008.

    Dès ce lundi, un nouvel évènement viendra permettre la réflexion sur la coopération pénale au sein de l'Union Européenne ... entre les Etats membres de l'Union Européenne.
    Lundi 21 et mardi 22 juillet 2008 verront la tenue du colloque sur "quel avenir pour la formation des magistrats et personnels de justice dans l'Union Européenne ?".

    Ce colloque permettra de travailler sur plusieurs notions fondamentales ou devant devenir fondamentales pour renforcer la coopération pénale. Nous pensons particulièrement aux principes de reconnaissance mutuelle, de confiance mutuelle, de culture juridique et judiciaire commune ...

    Notions fondamentales car il ne fait aucun doute que les principes de reconnaissance mutuelle et de confiance mutuelle sont largement reconnus. Les travaux européens accomplis cherchent à renforcer ces principes.

    Notions devant devenir fondamentales ... car si la plupart des auteurs considère que ce principe est fondamental ; les avis restent partagés sur la réalité concrète de cette culture commune... particulièrement sur la réalité de son existence.
    Pour notre part, il ne fait aucun doute qu'il existe des obstacles à la mise en place d'une culture véritablement commune. On peut penser aux différences entre les systèmes juridiques des Etats membres.
    A contrario, comment peut-on ne pas prendre en considération les travaux visant une harmonisation législative des Etats, ainsi que les apports des Cours Européennes.
    Donc, si cette culture juridique et judiciaire européenne reste à renforcer, nous prenons le parti de considérer son existence.

    Ce colloque pourra éclaicir la situation de cette culture, avaliser ou refuser cette position. De plus, elle permettra une meilleure étude et visibilité de la notion. Certes, des contributions de quelques auteurs ainsi que du Parlement Européen offrent des éléments d'étude ... on ne trouve que très peu de véritables études complètes, sauf à citer l'ouvrage publier sous la direction de Mme Sylvaine POILLOT-PERRUZZETO, Vers une culture juridique européenne ?, Centre de droit des affaires de l'Université de Toulouse I, de février 1998, paru aux éditions Montchrestien. Notons aussi que ce colloque précédera la parution d'une recherche lancée par la Mission de Recherche et de Justice du Ministère de la Justice Française.

    Enfin, ce colloque devra donc réfléchir à la formation des magistrats en Europe. Les rapprochements existent déjà sur ce point, notamment grace à une forte implication de l'Ecole Nationale de la Magistrature Française. Pourtant, la première tentative de création d'un réseau de formation européenne est un échec... réseau prenant alors la forme d'une association belge. On pense aussi à l'implication de nombreuses institutions comme l'IEAP ou l'ERA..... ainsi qu'au nombreux réseaux et associations réunissant des magistrats européens. Au niveau du Conseil de l'Europe, on trouve aussi un réseau bien établi... Défaut donc pour l'Union Européenne à proprement parlé.
    Face au CEPOL en matière policière, quelle réaction doit désormais être celle de l'Union Européenne en matière de formation judiciaire ?

    Nous aurons donc le plaisir de débattre de tous ces éléments dans les jours qui viennent.

     

    Présentation du Colloque sur le Site de la Présidence Française de l'Union Européenne :

    La conférence a pour ambition de faire le point sur les besoins, de dresser un bilan des formations existantes pour tenter de dégager des axes pour l'avenir.

    Les débats se concentreront sur les questions de connaissances et de valeurs communes mais aussi sur celle des besoins spécifiques des personnels de justice.

    La Présidence française espère que cette conférence permettra d'approfondir la réflexion engagée lors de la réunion informelle des ministres chargés de la justice et des affaires intérieures (JAI) des 7 et 8 juillet sur le thème de la formation des magistrats et personnels de justice au sein de l'UE, dans le but de faire adopter par le Conseil des ministres, avant la fin du semestre, une résolution consacrée à la formation.

    En effet, depuis le sommet des chefs d'État et de gouvernement de Tampere (Finlande) en 1999, les décisions des magistrats de l'Union européenne ont vocation, en matière civile comme au pénal, à être exécutées dans un autre État membre : c'est ce qu'on appelle l'application du principe de reconnaissance mutuelle. En vertu de ce principe, un magistrat d'un État membre de l'Union doit reconnaître une décision judiciaire rendue dans un autre Etat membre comme s'il s'agissait d'une décision nationale et doit lui attribuer les mêmes effets juridiques.

    Ainsi, par exemple, un mandat d'arrêt européen délivré par une autorité judiciaire roumaine doit être le cas échéant exécuté en France. Il appartient donc dans ces conditions au juge français d'appliquer une décision du juge roumain.

    La mise en œuvre de ce principe de reconnaissance mutuelle suppose une grande confiance réciproque des magistrats et personnels de justice de l'Union. Or cette confiance mutuelle ne se décrète pas. Elle repose sur le sentiment d'appartenir à une même culture judiciaire et trouve un de ses fondements dans la certitude que les magistrats et les autres personnels de justice reçoivent une formation suffisante.

    Pour permettre une meilleure application de la reconnaissance mutuelle, il est donc important de développer une culture judiciaire commune et de rapprocher les connaissances d'un Etat à un autre.

    Des efforts importants ont été déployés à cette fin. Toutefois des carences en matière de formation demeurent, s'agissant notamment de :

    • la connaissance du droit de l'Union européenne ;

    • l'utilisation des différents réseaux ou organismes créés pour faciliter la coopération judiciaire européenne ;

    • la maîtrise des langues ;

    • la connaissance des systèmes juridiques et judiciaires des autres États membres ou encore des échanges entre les acteurs judiciaires sur leurs pratiques professionnelles et les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

    Programme du colloque :

     

    Ecole Nationale de la Magistrature à Bordeaux
    10, rue des Frères Bonie

     

    Ce programme est indicatif et susceptible de modifications

     

    Lundi 21 juillet

    Hors presse

     

    9h00-9h30

    Accueil – Enregistrement tardif

     

    9h30-9h35

    Allocution de bienvenue de M. Jean-François THONY, Directeur de l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM), France

     

    9h35-9h40

    Allocution de bienvenue de Mme Elisabeth PELSEZ, Conseillère de Mme Rachida DATI pour la Présidence française de l’UE, Ministère de la Justice, France

     

    9h40- 10h00

    Allocution de M. Ernst HIRSCH BALLIN, Ministre de la Justice, Pays-Bas

     

    10h00-10h30

    Présentation de l’état actuel de la formation des magistrats et personnels de justice dans l’UE – M. Peter CSONKA, Chef de l'unité Justice pénale, Direction générale Justice, Liberté, Sécurité – Commission européenne

     

    10h30-10h55

    Présentation du choix des thématiques pour les ateliers et de la méthode de travail – M. Emmanuel BARBE, Chef du Service des Affaires Européennes et Internationales, Ministère de la Justice – France

     

    10h55- 11h10

    Pause

     

    11h10-11h40

    Présentation des problématiques du premier atelier : « Quelles connaissances communes dans la formation judiciaire européenne : vers un corpus européen de connaissances ? »

    M. Wolfgang HEUSEL, Directeur de l’Europaïsche Rechtsakademie (ERA)
    M. Philippe LEGER, Avocat général honoraire, Cour de Justice des Communautés Européennes (CJCE)
    M. Jean-Marc SAUVÉ Vice-président du Conseil d’Etat, France

     

     

    11h40-12h10

    Présentation des problématiques du deuxième atelier : « Quelles valeurs communes dans la formation européenne : vers une culture judiciaire européenne ? »
    M. Victor HALL, Secrétariat général du Réseau européen de formation judiciaire
    M. Jean-François THONY, Directeur de l’ENM, France

    12h10-12h40

    Présentation des problématiques du troisième atelier : « Quelle formation européenne pour les personnels de 
     justice ? »

    M. Andrzej LECIAK, Directeur de l’école de formation des juges, Pologne 

    M. Peter KOVES, Président du Conseil des Barreaux européens

    14h30-17h30

    Travail en atelier

    1) Quelles connaissances communes dans la formation judiciaire européenne : vers un corpus européen de connaissances ?

    Modérateur : M. Wolfgang HEUSEL, Directeur de l’ERA

    Rapporteurs :

    M. Peter GOLDSCHMIDT, Directeur du Centre Européen pour les Juges et Avocats, antenne de Luxembourg de l’Institut Européen d’Administration Publique (EIPA)

    M. Carlos José PÉREZ DEL VALLE, Ecole du Conseil du Pouvoir Judiciaire, Espagne

    Témoin : Mme Anne WEYEMBERGH, Réseau ECLAN

    2) Quelles valeurs communes dans la formation européenne : vers une culture judiciaire européenne ?

    Modérateur : M. Victor HALL, Secrétaire Général du Réseau Européen de Formation Judiciaire

    Rapporteurs :

    Mme VAN ZANTEN, Directrice de l’SSR Stichting Studiecentrum Rechtspleging, Pays-Bas

    M. Jean-François THONY, Directeur de l’ENM, France

    Témoin : M. Ulf GÖRANSSON, Directeur du Collège Européen de Police (CEPOL)

    3) Quelle formation européenne pour les personnels de justice ?

    Modérateur : Maître Dominique GARDE, Membre du bureau chargé de la formation et de la communication du Conseil des Notariats de l’Union Européenne (CNUE)

    Rapporteurs :

    Mme Carmela CAVALLO, Chef du département de la justice des mineurs, ministère de la Justice, Italie

    Mme Cristiana CRACIUNESCU, Directrice de l’Ecole des Greffes, Roumanie

    Témoin : Maître Ioannis MOURATIDIS, Huissier de Justice, représentant de la Grèce au groupe « Union Internationale des Huissiers de Justice – Euromed »

    Mardi 22 juillet 2008

    Matinée ouverte à la presse

    9h30-10h15

    Présentation en plénière des rapports relatifs aux ateliers

    10h15-11h00

    Débat et adoption de conclusions

    11h-11h15

    Pause

    11h15

    Allocution de M. Jacques BARROT, Vice-président de la Commission européenne en charge des questions de Justice, Liberté et Sécurité

    Allocution de Mme Diana WALLIS, Vice-président du Parlement européen

    Allocution de M. Luc FRIEDEN, Ministre de la Justice, Luxembourg

    Allocution de M. Tomas BOCEK, Vice-ministre de la Justice, République Tchèque

    Allocution de Mme Rachida DATI, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, France

    12h30

    Photo de famille

    12h45

    Conférence de Presse

    Régime linguistique (sauf, le cas échéant, pour les allocutions ministérielles) :

    Plénière : français, anglais, allemand

    Ateliers : français, anglais

     

     

  • Séminaire Eurojust, équipes communes d'enquête et mutualisation des procédures

    07b3291bb6b21cde3b92d26e34ecdc14.jpgVoici la présentation d'un séminaire, auquel j'ai le plaisir d'assister, qui se déroulera ce jeudi 17 et vendredi 18 juillet 2008 à Toulouse.
    La France souhaite montrer sa détermination dans la poursuite et le renforcement de la coopération judiciaire entre les Etats membres de l'Union Européenne.
    Pour cela, elle souhaite améliorer et multiplier le recours à un mécanisme encore peu connu et sous-utilisé : les équipes communes d'enquête. Dans cette perspective, Eurojust paraît être un appui de choix pour favoriser d'éventuelles réformes.
    Ce séminaire offre la possibilité de réfléchir sur les évolutions à venir et à conduire ...

    Présentation sur la site de la Présidence Française de l'Union Européenne :
    www.ue2008.fr

    Le ministère de la justice organise à Toulouse les 17 et 18 juillet 2008, un séminaire ayant pour thème "Eurojust, équipes communes d'enquête et mutualisation des procédures".

    Le développement de la criminalité transnationale, avec l'ouverture des frontières au sein de l'Union européenne, oblige à élaborer de nouveaux outils de coopération. Les équipes communes d'enquête (ECE) visent à répondre à ces nouveaux besoins : elles consistent à associer au sein d'une même entité des magistrats et des enquêteurs de plusieurs Etats membres pour les besoins d'une affaire présentant un intérêt commun, à les faire conduire ensemble les investigations et à mieux coordonner leurs actions respectives. 35 ECE sont, à ce jour, opérationnelles. La France et l'Espagne sont particulièrement investies dans ce domaine, puisqu'elles ont à elles seules permis la création de 12 de ces équipes, notamment dans des affaires terroristes. Ce bilan est positif, mais il reste insuffisant et soulève la question des moyens permettant de développer l'utilisation de cet outil par les praticiens. C'est l'objet de cette manifestation, qui doit notamment permettre de dégager, à partir d'expériences concrètes, les " bonnes pratiques " qui peuvent contribuer au succès d'une ECE. A cet égard, EUROJUST, unité européenne de coordination des enquêtes et des poursuites créée en 2002, doit contribuer à cet objectif en apportant un appui logistique et opérationnel à la mise en place et au fonctionnement des ECE. Compte tenu de sa composition et de son statut au sein de l'UE - EUROJUST associe en effet des juges et des procureurs de tous les Etats membres - l'unité a une légitimité particulière pour conseiller les autorités nationales en vue de prévenir ou résoudre les conflits de compétence éventuels. C'est dans cet esprit qu'a été élaboré le projet de décision renforçant EUROJUST, actuellement en discussion au Conseil et dont l'adoption est une priorité pour la présidence française. Cette conférence est cohérente avec la priorité qu'attache la Présidence française au renforcement d'Eurojust.

    PROGRAMME

    Centre des Congrès Pierre Baudis à Toulouse 11, esplanade Compans Caffarelli

    Jeudi 17 juillet

    9H00 – 10h00 Accueil

    10h00 – 11h15 Introduction des travaux ouvert a la presse

    Mme Rachida DATI, Ministre de la justice, Garde des Sceaux

    M. Mariano FERNÁNDEZ BERMEJO, Ministre espagnol de la Justice

    M. Jacques BARROT, Vice-président de la Commission européenne en charge de la Justice, de la liberté et de la sécurité

    M. Ernst HIRSCH BALLIN, Ministre néerlandais de la Justice

    Mme Renate WEBER, député européen – rapporteur du projet sur Eurojust

    M. Gilles de KERCHOVE, coordinateur anti-terroriste de l’Union européenne

    11H15 - 11H45 : Conférence de presse des ministres

    11h45 – 12h15 : ouvert à la presse

    M. José Luis LOPES DA MOTA, Président d'Eurojust

    M. Mariano SIMANCAS-CARRION, Directeur adjoint d'Europol, en charge de la criminalité organisée

    Introduction des thématiques des ateliers par Jean-Marie HUET,

    Directeur des Affaires Criminelles et des Grâces du Ministère de la Justice

    14h00 - 15h30 : Travaux en ateliers

    Atelier 1 : Le cadre juridique et institutionnel des Equipes Communes d'Enquête : pratiques des Etats

    membres et rôle des acteurs de l’Union (Eurojust, Europol)

    Présidents : M. Javier ZARAGOZA Procureur en Chef du parquet de l'Audiencia Nacional (Espagne) et M. Thomas AHLSTRAND Vice procureur-en-chef auprès de la Chambre Internationale du Ministère Public de Göteborg (Suède) « EUROJUST, équipes communes d’enquête et mutualisation des procédures », Toulouse, 17-18 juillet 2008 « EUROJUST, équipes communes d’enquête et mutualisation des procédures », Toulouse, 17-18 juillet 2008

    Atelier 2 : Vers la définition d'une stratégie commune de l'enquête? Aspects nationaux et dimension européenne

    Présidents : M. Baudouin THOUVENOT, vice-président chargé de l'instruction au TGI de Paris (France) et M. Christian SCHIERHOLT, avocat général près la cour d'appel de Celle (Allemagne).

    15h50 - 17h15 : Suite et fins des travaux en ateliers.

    Vendredi 18 juillet

     

    09h00 – 09h30 : Accueil

     

    09h30 - 10h50 : Restitution en plénière des travaux de l’atelier 1

    Modérateur : M. Bart DEN HARTIGH, Procureur auprès du Parquet national néerlandais, Chef de l’Unité « High-tech Crime » (Pays-Bas)

    Compte-rendu des travaux par les présidents et débat avec la salle

     

    10h50 – 11h20 : Pause

     

    11h20 - 12h40 : Restitution en plénière des travaux de l’atelier 2

    Modérateur : Daniel FLORE, Conseiller général à la Direction Générale de la Législation pénale et des Droits de l’Homme du ministère belge de la Justice (Belgique)

    Compte-rendu des travaux par le président et débat avec la salle

    12h40-13h00 : Conclusion des travaux par Jean-Marie HUET ouvert à la presse

  • Lutte contre les discrimination fondée sur l'orientation sexuelle --- Ou contre l'homophobie

    A partir du mois de mai, plusieurs grandes villes de France ont accueilli la Marche des Fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans : Angers  (17 mai) ; Biarritz  (21 juin) ; Bordeaux  (5 juillet) ; Caen (31 mai) ; Lille (7 juin) ; Lyon (14 juin) ; Marseille (5 juillet) ; Metz (7 juin) ; Montpellier (7 juin) ; Nantes (31 mai) ;  Paris (28 juin) ; Rennes (14 juin) ; Strasbourg (14 juin) ; Toulouse (14 juin) ;  Tours (24 mai).

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    Les défilés de cette année étaient placés sous l'éducation contre l'homophobie et la volonté d'intéresser et de mobiliser l'éducation nationale contre le phénomène d'homophobie. Le Président de l'Inter-LGBT Christophe Lefèvre ainsi que le porte-parole de l'Inter-LGBT expliquent d'ailleurs cette démarche :  " Harcèlement, mal-être, violences, injures  : l’école est souvent le lieu de toutes les humiliations, pour les jeunes en recherche de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. L’école peut aussi être un formidable outil de transmission de valeurs universelles : respect, égalité et acceptation des diversités. Chaque discrimination a ses spécificités, qu’elles soient racistes, sexistes, handiphobes, homophobes, lesbophobes ou transphobes. Mais toutes usent des mêmes mécanismes  : peur de l’autre, refus de la différence, reproduction des normes culturelles et sexuelles. « Pour une école sans aucune discrimination »  : en choisissant ce mot d’ordre, les 52 associations membres de l’Inter-LGBT ont souhaité lier l’ensemble de ces combats, et rappeler le monde éducatif à ses devoirs. Lutter contre toutes les discriminations suppose une totale détermination de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative, et une volonté politique. Ce sera le message de la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans du 28 juin 2008, plus festive, revendicative et colorée que jamais". http://marche.inter-lgbt.org/spip.php?article126

    Au-delà des marches françaises, ce sont un grand nombre de pays qui voit désormais l'organisation de telles manifestations, avec plus ou moins de facilités et de débordements...
    Or, face à ces manifestations, il est toujours possible de lire des articles prônant un communautarisme homosexuel, la volonté de protéger la famille (pourquoi ?), des interrogations sur la nécessité de telles marches, etc.

    Je voulai simplement indiqué que le Conseil de l'Europe s'associe à cette lutte contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle, en affichant sa volonté d'adopter une résolution et en appelant au respect du principe d'égalité. Il est malheureux de constater que ces marches tout comme l'implication d'une organisation européenne soient nécessaires pour rappeler un principe fondamental ...   

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    CONSEIL DE L'EUROPE
    1031e réunion du Comité des Ministres - 2 juillet 2008

    La lutte contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle

    Le Comité des Ministres a souligné, à la 1031e réunion des Délégués des Ministres qui s’est tenue le 2 juillet, que le Conseil de l’Europe est résolument attaché au principe d’égalité des droits et d’égale dignité de tous les êtres humains, y compris des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels. La réunion a rappelé que les normes du Conseil de l’Europe en matière de tolérance et de non-discrimination visent l’ensemble des sociétés européennes, et que la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre n’est pas compatible avec ces normes.

    Dans ce contexte, plusieurs décisions visant à renforcer la lutte du Conseil de l’Europe contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ont été prises. Les Délégués des Ministres ont donné des instructions pour l’élaboration d’une recommandation aux Etats membres relative à la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Ils ont en outre mis en route des travaux sur la question des différentes formes maritales et non maritales de partenariat et de cohabitation, en vue d’identifier les éventuelles mesures susceptibles d’empêcher une discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.

    Il a également été décidé d’adresser un message à l’ensemble des comités œuvrant dans le cadre de la coopération intergouvernementale au Conseil de l’Europe, les invitant à accorder l’attention nécessaire, dans leurs activités, au fait que les Etats membres doivent prévenir et réparer toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. En outre, les comités ont été invités à proposer des activités pour renforcer l’égalité des droits et l’égale dignité des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels, et pour combattre les attitudes discriminatoires qui existent à l’égard de ces personnes dans la société.

    http://www.coe.int/t/dc/press/news/20080703_cm_fr.asp?

  • Lancement de la Présidence Française de l'Union Européenne sur fond de crise

    Le Traité de Lisbonne devient le premier sujet de préoccupation pour la Présidence Française de l’Union Européenne. Projet dont le Président de la République Française Nicolas SARKOZY est l’instigateur ; même si on doit reconnaître que ce texte est en très grande partie une intégration des apports de la Constitution Européenne dans les Traités actuels ; il va tenter d’éviter la crise européenne qui prend ses marques peu à peu. D’ailleurs, dès l’ouverture de cette nouvelle présidence le 1er juillet 2008, le Président Polonais Lech Kaczynski a indiqué son intention de ne pas ratifier le Traité de Lisbonne, alors que le Parlement Polonais avait adopté le texte en avril. Rappelons-nous que les dirigeants polonais étaient déjà fermement opposés au texte lorsque celui-ci avait été proposé, l’accord ayant été trouvé à l’ « arraché » ... De plus, l’adoption du texte par la République Tchèque apparaît de moins en moins acquis !
    Alors que les entraves se multiplient, M. Pierre BERTHELET revient sur le premier coup porté à ce texte - dont la survie est de plus en plus menacée - c’est--à-dire le "non" irlandais et la crise ouverte, et analyse ce que l'on doit en retenir*.


    Le Traité de Lisbonne, un lourd héritage pour la présidence française

    Par Pierre Berthelet
    Enseignant à Sciences Po Lille, ancien conseiller ministériel sous présidence belge de l’UE

    mercredi 02 juillet 2008, 10:07 Quotidien belge Le Soir

    Le concert des ratifications avait démarré dans l’harmonie et la nouvelle symphonie européenne se jouait sans accroc. Seulement voilà, le couac est venu de l’Irlande. Avec 54,3 % des voix, le non s’est imposé et la crise institutionnelle a resurgi. Le Conseil européen qui s’est réuni le 19 juin a décidé… de ne rien décider. Le Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, déclarait d’ailleurs qu’il n’existe pas de plan B. La Slovénie lègue donc bien malgré elle à la présidence française un héritage encombrant : résoudre la nouvelle et énième crise européenne.
    Cette fois-ci, la situation est inédite puisqu’elle résulte d’un texte qui précisément, devait apporter une réponse à la crise précédente causée par le rejet de la Constitution européenne. Ironie du sort, cette même France qui était à l’origine de la crise, doit, maintenant qu’elle a les rênes de la présidence, résoudre celle résultant de ce qui est appelé pudiquement, « un incident de ratification » du Traité de Lisbonne.
    Comme la Constitution européenne, ce traité est vu comme incompréhensible car trop technique. C’est indéniable. Mais un compromis à vingt-sept, où chaque pays a sa propre vision de l’Europe et essaye de défendre au mieux ses intérêts, peut-il nécessairement conduire à l’élaboration d’un texte simple et lisible ? Si l’on croit que l’électeur français de 2008 consulté par référendum rejetterait le traité car il ne le comprend pas, pourrait-on sérieusement affirmer que l’électeur de 1958 avait quant à lui approuvé la Constitution de la Ve République car il en avait saisi toutes les subtilités juridiques ?
    Alors, que se cache-t-il derrière cette crise institutionnelle ? Primo, il a été reproché au Traité de Lisbonne d’avoir un caractère trop libéral. C’est oublier qu’il vise surtout le fonctionnement des institutions. Il est avant tout destiné à rendre le processus décisionnel plus efficace. C’est aussi oublier qu’un traité européen est un cadre juridique, c’est-à-dire une boîte dans laquelle sont mises en œuvre des politiques. Cependant, l’existence d’un cadre ne veut pas dire l’existence d’une politique. Loin s’en faut. Prenons l’exemple de la politique européenne de la défense. Une telle politique était prévue par le Traité de Maastricht en 1992, mais elle a réellement vu le jour à la fin des années 1990 après le sommet franco-britannique de Saint-Malo et les Conseils européens d’Helsinki et de Cologne en 1999. Entre-temps, il a fallu des centaines de milliers de morts dans l’ex-Yougoslavie et une intervention américaine afin d’amener les belligérants à signer les accords de Dayton mettant un terme au conflit, pour conduire les dirigeants européens à songer à élaborer une véritable réponse diplomatique et militaire commune. En conséquence, à supposer que le traité soit d’essence (trop) libéral, les politiques qui en découleront ne le seront pas forcément. Elles le seront d’autant moins si une nouvelle majorité au Parlement européen au sortir des élections en 2009, a une
    coloration plutôt à gauche.
    C’est enfin oublier que l’Europe a été fondée sur l’économie. Il suffit de se remémorer les principes du Traité de Rome : un marché commun, une suppression des barrières douanières entre les États membres, une libre circulation des facteurs de production et une concurrence entre les entreprises européennes. Jusqu’en 1992, les tentatives de création d’une Europe politique avaient quant à elles, toutes échoué. De même, il a fallu attendre les évènements de Renault Vilvorde en 1997 pour songer à bâtir sérieusement une Europe sociale. Or, cette même Europe sociale peine d’ailleurs à voir le jour car chacun des pays considère son propre « modèle » comme celui à suivre et au pire, celui à préserver.
    Secundo, il est de bon ton de marteler que l’Europe souffre d’un déficit démocratique. Mais à y regarder de près, de quel déficit s’agit-il ? Dans l’imagerie populaire (et de bon nombre d’hommes politiques nationaux), les directives européennes sont prises par des fonctionnaires européens, les fameux « eurocrates ». Déconnectés des réalités, ils rédigent depuis le fond de leurs bureaux à Bruxelles, des textes davantage conformes à leurs intérêts personnels qu’aux préoccupations des citoyens. Or, cette image est fausse. Les textes européens sont adoptés par un Parlement européen élu… par nous ! Ce sont les députés que nous désignons lors de scrutins tous les cinq ans et qui seront renouvelés l’année prochaine. Ensuite, ils sont adoptés par les ministres, nos ministres nationaux. Quant à la Commission européenne, les commissaires sont nommés par nos gouvernements avec l’aval de nos députés européens.
    Peut-être pourrait-on alors trouver les raisons de ce déficit du côté des lobbies qui hantent les couloirs des institutions européennes ? Certes, il existe une constellation de groupes d’intérêt qui gravitent autour d’elles. Mais là encore, faisons le parallèle avec ce qui se fait dans les États membres. Officiellement, les lobbies n’existent pas, jugés contraires aux idéaux d’égalité démocratique. Seulement, cette vision est clairement plus hypocrite. Les parlements nationaux abritent en leur sein de nombreux lobbyistes qui ont un statut de « collaborateurs » auprès des députés. En somme, la différence est qu’à Bruxelles, ces groupes ont pignon sur rue alors que dans les capitales et dans les régions, tout se fait sous le manteau.
    En réalité, les raisons de la crise sont ailleurs. L’Europe est doublement victime. Elle est victime d’un rejet par la population de ses élites. C’est la rhétorique du « tous pourris ». Dans ce contexte, les hommes politiques européens, sont, comme les hommes politiques nationaux, la cible de la défiance des citoyens vis-à-vis du monde politique.
    L’Europe est aussi victime de son éloignement. Elle est vue comme une forteresse impénétrable à des années lumières du citoyen. La faible médiatisation des problèmes politiques (le thème d’un sommet européen avait été consacré par les médias à… Carla Bruni-Sarkozy) et la présentation des institutions sous l’appellation « Bruxelles » ne permet pas de savoir « qui fait quoi ». Pire encore, elle renforce cette impression de nébuleuse, ce qui creuse parallèlement, davantage le fossé avec le citoyen. Il faut admettre aussi une certaine méconnaissance de la classe politique nationale (…) sans compter la mauvaise foi d’une partie d’entre elles qui joue sur les craintes de la construction européenne, supposée se faire contre la souveraineté nationale ou les acquis sociaux.
    Tant que l’Europe cristallise les peurs et focalise autour d’elle les dissensions, toute solution à la crise serait illusoire. Il est temps de réconcilier les citoyens avec l’Europe. La présidence française qui s’annonce est une formidable opportunité à ce sujet. L’Europe ne peut pas se faire contre les peuples, elle doit se faire avec eux. N’est-il d’ailleurs pas un certain Jean Monnet qui avait affirmé dans une maxime devenue célèbre « Nous ne coalisons pas des États, nous unissons des hommes » ?

    (*Publication de ce texte paru dans le Journal belge Le Soir sur autorisation de l’auteur, que je remercie sincèrement).


  • Colloque international 27-29 novembre 2008 MEURTRE D'ENFANT, ENFANT MEURTRIER : APPROCHES PLURIDISCIPLINAIRES

    Colloque international 27-29 novembre 2008

    MEURTRE D’ENFANT, ENFANT MEURTRIER :

    APPROCHES PLURIDISCIPLINAIRES

    ARGUMENT

    « Meurtres d’enfants » … une expression

    amphibologique : un enfant est tué, un

    enfant tue. L’actualité contemporaine sur

    l’enfant tué laisserait entendre qu’il s’agit

    là d’une nouvelle forme de criminalité

    exposant davantage les femmes. L’histoire

    nous montre que ces pratiques ne sont pas

    nouvelles et que leurs mises en scène se

    sont déplacées. De même, nous faut-il

    interroger les évolutions liées aux mises

    en visibilité des meurtres commis par des

    enfants, par des mineur(e)s. Ces interrogations

    renvoient bien à une problématique

    sociétale contemporaine et s’inscrivent

    dans une préoccupation en santé mentale

    et en santé publique. La considération de

    ces faits et l’importance qu’ils viennent

    prendre dans un système socio-juridique

    et politique évolutif se rapporte à des

    modifications de la perception des normes

    et des valeurs de la société. L’hypothèse

    d’un déplacement, ou tout du moins d’un

    réaménagement des représentations en

    jeux concernant la place de l’enfant dans

    la famille et dans la société est posée de

    façon similaire aux enjeux pris ces dernières

    années pour les agressions sexuelles

    sur mineurs.

    Dans ce contexte large, l’ICSH : institut de criminologie et

    sciences humaines –

    Université Rennes 2 - Haute Bretagne - a

    lancé depuis le mois de janvier 2006 une

    recherche internationale sous la forme

    de séminaires réunissant des professionnels,

    des chercheurs et/ou praticiens de

    différents champs disciplinaires : psychologues,

    sociologues, juristes, économistes,

    plasticiens, journalistes, médecins…

    Qu’il s’agisse de l’enfant meurtrier ou de

    l’enfant tué, ces rencontres ont permis de

    schématiser les approches différenciées

    et de cerner les manques conceptuels.

    Ainsi, ce sont différentes thématiques

    sensibles qui font l’objet de ce colloque

    Interpeller l’évolution historique des représentations

    et des modes de passages à l’acte

    peut permettre de comprendre l’insistance

    renouvelée de cette problématique. Cette

    analyse engage à questionner les politiques

    et les pratiques institutionnelles,

    notamment en termes de responsabilités :

    éthique, déontologique, bioéthique, morale,

    pénale et prophylactique. La mobilisation

    de différents champs professionnels

    doit permettre de réunir des témoignages

    sur les métiers en proximité des meurtres

    d’enfants : l’expert, le médecin légiste, le

    journaliste, le thanatopracteur, les forces

    de l’ordre, les pompiers, les praticiens

    hospitaliers… Les approches psychopathologiques

    et cliniques doivent compléter

    ces thématiques par un éclairage sur

    les dispositifs de prises en charge, le suivi

    socio-judiciaire, les dynamiques du passage

    à l’acte…et des situations vulnérantes.

    Enfin, un thème dédié aux recherches en

    cours et à venir doit permettre la création

    de mises en perspectives par une ouverture

    large des champs disciplinaires à la

    fois sur des questions méthodologiques et

    épistémologiques.

    Ce colloque s’inscrit dans le cadre des manifestations

    scientifiques inaugurées par le

    LCPPC de l’E.A. 4050, l’ICSH - Université

    Rennes 2 - Haute Bretagne depuis leur création

    avec la participation du GIS CRIMSO,

    et confirme les travaux déjà entrepris lors

    du dernier colloque international, interdisciplinaire,

    francophone intitulé « Femme,

    féminin, criminalité » qui s’est tenu du 8

    au 10 décembre 2005 à Rennes.

    Chaque thème sera traité en conférences

    plénières, symposiums, ateliers, communications

    libres et posters. Les ateliers seront réservés à

    un nombre limité de participants de façon à

    permettre l’acquisition de connaissances plus

    approfondies dans un champ de pratiques ou

    de recherches spécialisées. Les symposiums

    sont soumis par un conférencier proposant un

    ensemble de communications sur un même

    thème. Les communications libres permettront

    une représentation large des travaux en cours.

    Les posters sont l’occasion d’un échange lors

    d’une exposition des travaux.

    Prix «jeunes chercheurs»

    Un prix « jeunes chercheurs » sera attribué

    avec, pour objectif, de promouvoir leur activité

    scientifi que dans l’une des thématiques citées.

    L’initiative vise non seulement à favoriser la

    diffusion des résultats mais à soutenir l’intégration

    des jeunes chercheurs dans la communauté

    scientifi que internationale. Les chercheurs de

    toutes disciplines peuvent s’inscrire. Les critères

    d’élaboration de l’affi che sont à retirer sur le site

    http://www.uhb.fr/sc_humaines/institut-criminologie/

    THÈMES

    Thème 1 : Evolution des représentations

    •Histoire des représentations de l’enfant meurtrier

    •Histoire des représentations du meurtre d’enfant

    •Histoire et mode opératoire meurtrier

    •Histoire des représentations du meurtre

    d’enfant par l’image

    •Mise en perspective historique

    Thème 2 : Politiques et pratiques institutionnelles

    •Politique criminelle (traitement par le droit du

    meurtre d’enfant et de l’enfant meurtrier).

    •Politique sanitaire et sociale (accès à la parenté

    – régulation des naissances – IVG contraception

    – mort inattendue de nourrisson)

    •Politiques internationales à propos des

    meurtres d’enfant et des enfants meurtriers

    Thème 3 : Métiers aux risques des meurtres d’enfants

    •L’expertise

    •La médecine légale

    •Le journalisme

    •Les pompes funèbres

    •La gendarmerie et la police

    •Les pompiers

    •Les services hospitaliers

    Thème 4 : Psychopathologie et approches cliniques »

    •Dispositifs thérapeutiques (entretiens cliniques,

    outils, …)

    •Suivi socio-judiciaire (injonction de soin,

    pratiques éducatives…)

    •Dynamique du passage à l’acte de l’enfant

    meurtrier et du meurtre de l’enfant (répétition,

    sérialité, transgénérationnel,…)

    •Etudes psychopathologiques individuelles de

    populations (population de parents meurtriers,

    enfants meurtriers, adultes…)

    Thème 5 : Responsabilités

    •Ethique et déontologie

    •Bioéthique

    •Responsabilité morale et pénale

    •Eugénisme et prévention

    Thème 6 : Recherches

    •Méthodologie

    •Epistémologie

    •Déconstruction des concepts

    •Perspectives

    •Projet de recherche

    Responsable scientifique : Loïck Villerbu Loïck Villerbu est directeur de l’Institut de criminologie et sciences humaines (ICSH)

    Renseignements : 02 99 14 19 32

    Pour des raisons d’ordre comptable, les inscriptions ne pourront être acceptées avant le 15 septembre 2008. Les bulletins d’inscription seront donc disponibles à cette date.

    Clôture des inscriptions par courrier le vendredi 21 novembre 2008.

    Campus Villejean (Rennes) - Université Rennes 2 Haute Bretagne