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La Convention et le Directoire (Chronologie)

20-25 juin 1791 :

Louis XVI, déguisé en bourgeois, s’enfuit. Il est arrêté à Varennes et reconduit à Paris. L’Assemblée vote sa suspension.

 

Juillet 1791 :

Le peuple réclame la chute du roi. L’Assemblée fait tirer sur le peuple, causant une cinquantaine de morts.

 

Septembre 1791 :

Le Roi est rétabli dans ses fonctions. Sa fuite est justifiée par la thèse d’un enlèvement. Le Roi jure sa fidélité à la Constitution.

 

30 Septembre 1791 :

L’Assemblée Constituante devient l’Assemblée Législative.

 

20 Avril 1792 :

La France déclare la guerre à l’Autriche.

 

20 juin 1792 :

Une nouvelle révolution éclate. Le peuple prend les armes. On les appelle les « Sans-culottes » en raison de leur pantalon de bure, à rayures, par opposition à la culotte à bas de soie portée par les aristocrates.

 

Juillet 1792 :

L’Assemblée déclare la « Patrie en danger ».
L’Autriche et la Prusse lancent un ultimatum à la France : s’il est fait du mal au Roi, Paris sera détruit (Manifeste de Brunswick).

 

10 août 1792 :

Les Sans-culottes prennent les Tuileries. Le Roi se réfugie auprès de l’Assemblée. Toutefois, il est écarté et l’élection d’une Convention Nationale est décidée au suffrage universel. Elle compte 749 députés élus. La distinction entre citoyen actif et passif a été supprimée, l’âge du droit de vote abaissé à 21 ans. Les députés de cette assemblée se divisent en trois groupes principaux : environ 160 Girondins siègent à droite du président ; près de 200 Jacobins ou Cordeliers (formant le parti des Montagnards), siègent à gauche ; et 400 députés du centre (formant la Plaine ou le Marais, cette dernière expression étant péjorative). L’opposition entre Girondins et Jacobins est déjà forte. La période qui s’ouvre sera particulièrement violente.

 

20-21 septembre 1792 :

Par des décrets de ce jour, la Convention déclare qu'il ne peut y avoir de Constitution que celle qui est acceptée par le Peuple, que les personnes et les propriétés sont sous la sauvegarde de la Nation ; que la royauté est abolie en France ; que la République est proclamée à l’unanimité par la Convention.   

 

Septembre 1792 :

On assiste à des massacres : plus d’un millier de détenus sont tués par les sans-culottes.

 

15-19 janvier 1793 :

Louis XVI subit son procès. Ses rapports avec les ennemis de la Révolution entraînent sa condamnation.

 

21 janvier 1793 :

Le Roi est exécuté. Il est guillotiné.

 

Mars 1793 :

La France est attaquée de toute part : Espagne, Angleterre, Hollande, Prusse, Autriche. Toutes ses frontières sont atteintes.

Pour faire face à cette situation, la Convention appelle 300 000 hommes. Cet appel entraîne la contestation des paysans vendéens, déjà introduite par la saisie des biens nationaux par les bourgeois.

 

Avril 1793 :

Le Comité de salut public, présidé par Danton, obtient le pouvoir exécutif.

 

31 mai – 2 juin 1793 :

Opposés à la dictature du Comité de salut public, les Girondins sont arrêtés.

24 juin 1793 :

Adoption d’une Déclaration des Droits de l’Homme et d’une nouvelle Constitution.  Cette Déclaration confirme les droits déclarés dans la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789. Toutefois, elle insère des droits sociaux (droit d’association, de réunion, du travail, d’instruction…). La Constitution met en place une République, avec un régime d’assemblée. Le Corps législatif détient les pouvoirs législatifs et exécutifs. Il n’y a plus de séparation des pouvoirs. Seul le pouvoir judiciaire en est détaché. 

 

Printemps 1793 :

Pour faire face aux nombreux périls, venant de l’extérieur comme de l’intérieur, la Terreur est mise à l’ordre du jour, sous la pression des sans-culottes qui envahissent la Convention.

12 août 1793 :

On ordonne l’arrestation des suspects à travers une loi du 12 août 1793, qui sera complété par un décret du 17 septembre 1793, qui vient réitérer cette demande. La violence légale est à l’ordre du jour ! Selon cette loi, les suspects doivent être arrêtés. Sont considérés comme suspects les partisans de la tyrannie ou du fédéralisme et ennemis de la liberté, les personnes auxquelles un certificat de civisme a été refusé, les fonctionnaires publics suspendus ou destitués par la Convention ou ses commissaires en mission, les anciens nobles, les parents d’émigrés, les prêtres réfractaires. Les comités de surveillance révolutionnaires reçoive pour mission de dresser les listes de suspects et de les faire arrêter : « sont chargés de dresser, chacun dans son arrondissement, la liste des gens suspects, de décerner contre eux les mandats d’arrêt, et de faire apposer les scellés sur leurs papiers ».

Mars 1794 :

Hébert et ses sympathisants (les hébertistes) demandent une Terreur plus dure. Le Comité de salut public demande l’arrestation d’Hébert et des « enragés » ; qui seront alors exécutés.

 

Avril 1794 :

Au contraire des extrémistes, les « indulgents » demandent la fin de la Terreur. Ils sont alors exécutés (dont Danton et Camille Desmoulins).

 

5 Avril au 27 Juillet 1794 :

Robespierre exerce une véritable dictature sur le Comité de salut public.

 

27 juillet 1794 :

Le peuple se lasse de ce dictateur et la Terreur semble être devenue inutile. Robespierre trouve une forte opposition. Décrété d’accusation, il est exécuté.

Juillet 1794 – Août 1795 :

La Convention doit faire face aux pressions de la rue. Le 20 mai, les troupes désarment les Sans-culottes qui s’étaient soulevés.
En réponse à ces pressions, la Convention décide d’écarter la constitution jamais appliquée de 1793. Le 18 août 1795, elle adopte le décret des deux tiers, imposant de choisir parmi les conventionnels les deux tiers des membres des nouveaux conseils législatifs.

5 octobre 1795 :

Les royalistes tentent de s’imposer à Paris. Ils sont écrasés par le Général Bonaparte.

 

26 octobre 1795 :

La Convention laisse place au Directoire.
Le pouvoir exécutif appartient à cinq directeurs : Carnot, Barras, Larévellière, Reubell et Letourneur.

 

4 septembre 1797 :

Coup d’Etat de trois directeurs qui annulent l’élection des députés royalistes.

 

11 mai 1798 :

Coup d’Etat des directeurs qui annulent l’élection des députés jacobins.

 

18 juin 1799 :

Coup d’Etat du directeur Sieyès, obligeant à la démission ces collègues.

9-10 novembre 1799 :

Coup d’Etat qui entraîne le remplacement des directeurs par des consuls. Les trois consuls sont Sieyès, Ducos et Bonaparte. Le maître mot est le respect des principes de 1789 et de rétablir la paix.

 

 

 

 

 

 

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