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  • Reportage : A l'école de la magistrature

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     A L'ECOLE DE LA MAGISTRATURE

    Commentaire personnel avant la diffusion:  

    Le concours de l'ENM, l'Ecole Nationale de la Magistrature, reste un des concours les plus prestigieux. Très convoité des étudiants de droit et de science politique, ils sont chaque année des milliers de candidats à se présenter à ses difficiles épreuves d'admissibilité puis d'admission. Seulement quelques centaines parviennent à rejoindre la prestigieuse Ecole de Bordeaux.  

    Plusieurs documentaires ont déjà été diffusés sur le fonctionnement de l'Ecole Nationale de la Magistrature. Toutefois, l'affaire d'Outreau a depuis malmené la fonction de magistrat, connaissant pendant un temps les pires critiques.... ce nouveau reportage s'établit donc dans une nouvelle optique, comparative par rapport au désastre de cette affaire.

    Précisions sur le documentaire:

    Documentaire de 52' écrit par Brigitte Thévenot, réalisé par Irène Richard et produit par Saint-Louis Production, avec la participation de France 5, de France 3 Aquitaine, de France 3 Paris Ile-de-France Centre et de France 3 Lorraine- Champagne-Ardenne, et avec le concours du CNC. Production déléguée : Daniel Peressini. 2007.

    Résumé proposé par le site de France 5:

    "Ils sont un peu moins de 8000. Tous issus de la prestigieuse Ecole Nationale de la Magistrature créée en 1958, à Bordeaux, pour assurer la formation, initiale et continue, de tous nos magistrats. Régulièrement, comme dans tant d'autres domaines il est vrai, cette formation fait l'objet d'attaques venant de divers fronts. Mais sous les feux de l'affaire dite d'Outreau, ce fut l'hallali : trop jeunes, inexpérimentés, socialement inadaptés. On a tout entendu jusqu'à la demande de suppression pure et simple de l'Ecole. C'est dans ce contexte que le film a voulu voir et comprendre comment nos jeunes magistrats étaient réellement formés, par qui et comment, et qui ils étaient eux-mêmes, d'où ils venaient, et pourquoi ils avaient choisi ce difficile métier. Etaient-ils vraiment aussi peu aptes à juger comme certains le prétendaient ? Une immersion au sein de cette école s'imposait".

    Diffusion:

    Sur France 5

    Le mardi 22 janvier 2008 à 20h42

    Le jeudi 31 janvier 2008 à 15h39

    Le samedi 9 février 2008 à 01h01

  • LE CAS PRATIQUE

    LE CAS PRATIQUE

     

    Méthodologie

    Cette méthodologie est une simple proposition de méthode qui peut être suivi par l'étudiant ou le candidat. Ce sont ici des conseils qui peuvent être mis en oeuvre dans une grande majorité des cas pratiques.  

    1)  Lire les faits correctement et attentivement :

    Retenir les faits pertinents. Faire le tri entre les faits inutiles et les faits importants pour permettre la résolution du cas. Faire un résumé de ces faits.

     

    2)  Réfléchir à la résolution des questions posées :

    - S’il y a plusieurs questions, l’étudiant doit répondre aux questions les unes après les autres, comme cela a été proposé par l’examinateur.

    - S’il n’y a qu’une question générale, c’est que l’on attend de l’étudiant qu’il dégage lui-même les sous-questions pour permettre de structurer l’argumentation. Il faudra alors que l’étudiant rédige les sous-questions et y répondre rigoureusement.

    3)  Résoudre le problème juridique posé :

    Pour résoudre le cas posé, il ne convient pas de répondre par oui ou par non, ni d’exposer une solution finale. Au contraire, il faut exposer une argumentation juridique précise. L’étudiant doit donc posséder un maximum de connaissances juridiques pour pouvoir les exposer. Il justifiera sa réponse par cette argumentation juridique.

    Pour cela, il est conseillé à l’étudiant de :

     

    Procéder à la qualification juridique des faits :

    └► traduction de faits en concepts de droit

    └► lecture juridique des faits

    Mobiliser les règles de droit pertinentes et ses connaissances théoriques  :

    - Articles du Code civil, Code pénal, … selon la matière.

    - Arrêts de la Cour de Cassation ou d’une autre juridiction.

    - Références jurisprudentielles, etc.

    - Ne pas hésiter à énoncer le maximum de connaissances, le maximum d’éléments…. Tant que ces éléments répondent à la question ! Il ne faut donc pas faire des développements sans intérêt pour la question posée. Outre le hors sujet de ces développements, vous perdriez du temps voire risqueriez de commettre des confusions pouvant vous pénalisez.

    Mettre en relation les faits et les règles – connaissances :

    - Vérifier si les règles théoriques s’appliquent au cas d’espèce.

    - La question du cas peut n’est, en général, qu’une véritable question de cours déguisée.

    - Par exemple, sur un cas pratique de Procédure Pénale, si le cas expose des faits de flagrance et qu’il est demandé le type d’enquête ouverte par les Officiers de Police Judiciaire… il faudra indiquer que l’enquête de flagrance répond à la définition de l’article 53 CPP (« se commet actuellement, ou qui vient de se commettre … ») et que les faits d’espèce répondent à cette définition.

    - Attention à bien envisager toutes les possibilités qui s’offrent comme solution ! Ne pas exclure des solutions juridiques éventuelles et possibles, quand bien même elles ne vous paraissent pas opportunes. Par exemple, sur un cas pratique de Procédure Pénale, sur des faits criminels avec un auteur dont on ne connaît pas d’éléments, si l’on vous demande quelles possibilités s’offrent au Procureur de la République en vertu du principe de l’opportunité des poursuites… bien que l’éventualité la plus probable est la poursuite avec la saisie d’une juridiction d’instruction, il ne faut pas exclure un possible classement sans suite….

    Répondre à la question et conclure :

    - La réponse doit être claire et synthétique. « Compte tenu de la définition qui vient d’être exposée, il apparaît certain que l’enquête diligentée par l’OPJ sera une enquête de flagrance ».

    Répéter cette opération pour chaque question :

    - Chaque question doit faire l’objet de son raisonnement juridique…

     

    4)  Réfléchir à l’énoncé d’un « plan » et à la rédaction du cas pratique. Rendre les propos cohérents et rigoureux.

    - N’oubliez pas que votre copie doit être rédigée !

    - Soignez votre style, la grammaire, la syntaxe, l’orthographe…. Il vous est très vivement conseillé de faire des phrases courtes !

    - Faites une utilisation systématique et correcte du vocabulaire juridique !

    - Présentez votre argumentation juridique de façon cohérente et structurée. N’énumérez pas un catalogue d’idées et de données de façon confuse. Restez le plus claire possible.