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Commentaire comparé de textes

Le commentaire comparé de textes est une mise en application des conseils relatifs au commentaire de texte avec une particularité fondamentale : la confrontation des textes (Sur le commentaire de texte, voir http://fxrd.blogspirit.com/archive/2013/03/02/commentaire-de-texte.html). Ainsi, il ne s’agit pas de commenter un texte mais d’exposer les idées identifiées par la confrontation des deux textes.

 

Trois situations peuvent être identifiées (alternatives ou cumulatives) :

-          Une proximité : les deux textes répondent à la même question de droit ou possèdent des correspondances de traitement d’une situation juridique comparable.

-          Une complémentarité : les deux textes se complètent l’un l’autre. Un des textes apporte une précision sur l’application du précédent ou ajoute une condition d’application.

-          Une opposition : les deux textes sont en contradiction et énoncent des règles applicables contraires. Cette situation n’est pas hypothétique, notamment par la confrontation de textes de différentes branches du droit ou bien par la confrontation de dispositions nationale et européenne.

 

Après avoir déterminé les points de convergence et de divergence entre les deux textes, il faut les présenter dans un plan cohérent en deux parties, deux sous-parties. Le travail ne s’attache qu’à la présentation des idées résultant de cette opération de réflexion. Ainsi, chaque développement doit être guidé par l’exposé des deux textes simultanément. Bien évidemment, le plan à bannir par définition serait un plan présentant le premier texte en 1ère partie et le second texte en 2ème partie. Ce travail se présente en total contradiction avec le but du commentaire comparé. De la même façon, chaque sous-partie doit être guidée par la volonté de présenter des éléments découlant de cette confrontation. Certes, une sous-partie peut « privilégiée » un texte plus que l’autre, dès lors que ce dernier n’est pas mis de côté.

 

Le commentaire de textes peut révéler un attrait de part une visibilité accrue de la problématique. A contrario, ce travail se détache encore plus d’une simple question de cours, limitant d’autant plus le recopiage de son cours : ce qui amplifie les risques de hors sujet.

 

 

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