Enquêtes & révélations --- Jeux dangereux, violence gratuite : faut-il avoir peur de nos enfants ?
Présentation personnelle :
L’émission permet de mettre l’accent sur les problèmes de la violence des mineurs : par des mineurs ou sur des mineurs. Les cas développés dans ce reportage sont essentiellement les violences faites entre mineurs, avec l’exemple typique du « jeu du foulard ». Le reportage revient aussi sur le cas du « happy slapping » exporté depuis outre-manche. Aujourd’hui, le fait de filmer une agression est réprimé par le Code Pénal. Si les enfants y voient un jeu marrant, le législateur y oppose l’article 222-33-3 du Code Pénal, délit institué par la loi du 5 mars 2007 : Est constitutif d'un acte de complicité des atteintes volontaires à l'intégrité de la personne prévues par les articles 222-1 à 222-14-1 et 222-23 à 222-31 et est puni des peines prévues par ces articles le fait d'enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit, sur tout support que ce soit, des images relatives à la commission de ces infractions. Le fait de diffuser l'enregistrement de telles images est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 Euros d'amende. Le présent article n'est pas applicable lorsque l'enregistrement ou la diffusion résulte de l'exercice normal d'une profession ayant pour objet d'informer le public ou est réalisé afin de servir de preuve en justice.
On y découvre la détresse de parents et une certaine impuissance des pouvoirs publics, notamment dans les moyens à mettre en œuvre pour lutter contre ces phénomènes… Plus critiquable, la réaction d’un maire d’une petite commune qui nie la réalité de ce phénomène, suite à la mort d’un enfant causée par les étranglements d’un camarade. D’ailleurs, le discours de ce maire m’apparait fort critiquable.
Au travers de ce reportage, on découvre donc les jeux violents auxquels peuvent se livrer de jeunes enfants. Pour eux de simples jeux, les conséquences : l’humiliation, les blessures, la mort.
Dernières observations… ce film intervient sur un thème ayant déjà fait l’objet du même type de reportage l’année dernière, l’année d’avant … seul changement, les modes de cette violence varie. Nouveauté de l’année dernière, le happy slapping … Nouveauté de cette année : le sharking, procédé qui consiste à déshabiller une personne dans la rue, les filles étant particulièrement visées ! Les vidéos montrant se baisser de jupes, de tee-shirt, de pantalon se multiplient sur les sites de partage de vidéos. Plus étonnant, les commentaires : « c’est marrant », « trop drôle »… Même réaction que pour les débuts du happy slapping !Pourtant, il semble que prendre une « gentille baffe » ou se retrouver à moitié nu dans la rue ne soit marrant que pour les personnes ne le subissant pas. Si l’auteur du happy slapping est poursuivi pour violences, l’auteur du sharking peut être poursuivi pour agression sexuelle, article 222-27 du Code Pénal « Les agressions sexuelles autres que le viol sont punies de cinq an d’emprisonnement et de 75 000 eus d’amende ».
Présentation faite par le site TF1:
Les jeux dangereux peuvent être mortels. En France, ils provoquent au moins 15 décès par an. Il y a le "jeu du foulard", le "petit pont massacreur" ou encore le "happy slapping", des agressions filmées à l'aide d'un téléphone portable et diffusées ensuite sur Internet. A chaque fois, les ingrédients sont les mêmes : la recherche de sensations fortes et la mise en scène de violences gratuites. Comment expliquer la fascination de certains enfants pour cette violence gratuite ? Que peut-on faire pour prévenir ce genre de pratiques ? La réaction des pouvoirs publics est-elle vraiment à la hauteur ? Enquête.
Rediffusion du reportage :
Le reportage est en ligne sur le site de TF1, en deux parties :