Les droits fondamentaux en péril
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de s'attarder trop sur les évènements que je vais cités tellement ceux-ci ont été médiatisés:
- grêves de la SNCF
- manifestation des chasseurs qui s'est terminée en affrontements avec la police et destruction du mobilier urbain
Les exemples pourraient être nombreux... illustrant une véritable dérive du droit de grêve et du droit de manifester. Aujourd'hui, ils n'apparaissent plus comme des droits fondamentaux d'une démocratie, mais en véritable cheval de troie de celle-ci. Ils sont prétextes à paralysie, chantage ou affrontements. La période de Noël risque, une nouvelle fois, d'être utilisé comme atout à négociation (négociation ou chantage?). Je pense sincèrement que l'utilisation abusive ou détournée de ces droits ne font que diminuer leur portée et leur importance fondamentale. D'ailleurs, la volonté DES gouvernements successifs d'en limiter leurs effets (mise en place d'un service minimum pour le droit de grêve), avec l'assentiment général, prouve la méfiance qui existe désormais envers ces droits fondamentaux d'une véritable démocratie.
Il m'apparait important que ces droits soient mis en oeuvre de façon correcte, sans abus et sans détourenement.... sinon, ils seront mis en péril...
Commentaires
Non seulement ils seront mais ils sont bien remis en péril. Ces grèves sont de plus en plus mal vécues car de plus en plus fréquentes. Certaines professions sont taxées de "milieux de fainéants", car les grèves se succèdent... ne donnant aucun résultat probant !
Cette dérive, contribue, au même titre que la désyndicalsiation, à un arbitrage en faveur du capital. Alors plutôt que de crier en cacophonie et casser les oreilles (pour ne pas dire autre chose) de tout le monde, les grèvistes feraient bien de repenser à leur situation et à être mieux organisés !