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Evasion à l'arme de guerre de la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône

(photo d'un mirador de la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône)

 

Dragan Mikic et Pascal Gendry sont en caval depuis leur évasion d'hier. Détenus pour vols à mains armées, ils ont pu s'évader à l'aide de complices ayant positionnés des échelles dans l'enceinte de la maison d'arrêt, tirant sur les miradors à l'aide de Kalachnikov et pistolet automatique.

Ils sont en fuite. Le Procureur précise qu'ils sont armés et dangereux. Dans leur cavale, un policier de la Brigade anti-criminalité a été atteint d'une balle dans la jambe, dont il se remet actuellement.

Le plan Milan a été activé dans la région Rhône-Alpes.

Le calme est, selon les autorités officielles, revenu dans la maison d'arrêt alors que plusieurs détenus refusaient de regagner leur cellule après la promenade. L'intervention de policiers et de membres des équipes régionales d'intervention et de sécurité fut nécessaire.

Ces hommes étaient connus pour leur risque d'évasion....

 

Cette affaire fait suite aux évasions spectaculaires ou tentatives d'évasion de ces dernières années, avec l'utilisation d'armes lourdes de guerre. Les complices n'hésitent plus à exploser les enceintes pour pénétrer dans les maisons d'arrêt, ou utiliser des hélicoptères.

Le débat autoure des maisons d'arrêt, les maisons centrales ou centre de détention; communément appelés "prisons", est relancé. Le problème du surpeuplement des détenus est largement critiqué et connu. Les manques de moyens en matière de sécurité s'illustrent de nouveau avec cette affaire.  A cela, il ne faut pas oublier qu'un pourcentage non négligeable des peines d'emprisonnement ne sont pas appliquées: dans le cas contraire, les prisons ne pourraient accueillir tous les détenus. 

Il apparaît nécessaire que les budgets dans ce domaine soient revus à la hausse. Il en va de la sécurité de tous:

- en premier lieu, des détenus eux-mêmes. Il est anormal que 4 à 5 détenus soient entassés dans une pièce prévue pour 2 ou 3 détenus.

- en second lieu, les personnels des pénitenciers. La surpopulation multiplie les risques d'agression ou de soulèvement. Les installations doivent être améliorées pour les établissements les plus vétustes.

- enfin, les populations. Ces évasions, comme celle d'hier à quelques mètres d'un quartier résidentiel, est un risque majeur pour les populations. Des tires à l'arme de guerre en pleine rue auraient pu être meurtrier.

Enfin, il semble nécessaire de construire de nouveaux établissements pour que toutes les peines d'emprisonnement puissent être réalisées. Comment peut-on expliquer que certains délinquants ne soient pas inquiétés?

            (célèbre maison d'arrêt de Fleury Merogis)

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